Rassemblement pour demander la fin du lock-out des travailleuses et travailleurs à la Tour du CN

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groupe de personnes tenant une bannière
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TORONTO — Une marée de chandails rouges s'est massée aujourd’hui au pied du monument le plus reconnaissable du Canada, alors que plus de 250 travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie de la Tour du CN mis en lock-out se sont rassemblés aux côtés de dirigeantes et dirigeants syndicaux, d’alliées et d’alliés et de sympathisantes et sympathisants pour exiger un retour à la table des négociations afin de parvenir à une entente équitable.

« Ce sont les gens qui assurent l’expérience culinaire et touristique inoubliable qui confèrent sa renommée à la Tour du CN, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Ce lock-out imposé par une société d’État fédérale reflète davantage qu’un conflit de travail - c’est un geste honteux de la part de la Société immobilière du Canada qui mérite pleinement l’outrage public dont elle fait l'objet.

La Société immobilière du Canada, l’entreprise fédérale qui exploite la Tour du CN, a mis en lock-out les membres de la section locale 4271 d’Unifor juste avant la fête du Canada, après l’échec des négociations contractuelles.

« Qu’ont obtenus ces travailleuses et travailleurs en contrepartie de leurs années de dévouement pendant la pandémie, de la flambée du coût de la vie et de l’absence d’amélioration des régimes de retraite depuis plus d’une décennie? Un lock-out, a déclaré Samia Hashi, directrice régionale d’Unifor en Ontario. C’est un coup de force. Ils étaient convaincus que nos membres céderaient. Mais ils ont sous-estimé la résilience de la section locale 4271 et surtout la dynamique qui s’est créée dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration en Ontario. »

Shan Ramanathan, président de la section locale 4271 d’Unifor, a loué la solidarité sans faille des travailleuses et travailleurs en lock-out : « Nos membres sont solidaires depuis le premier jour de ce lock-out. Nous lutterons et nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu l’accord que nos membres méritent. »

Parmi les messages de solidarité, celui du président national du SCFP, Mark Hancock, exprimait son soutien indéfectible aux travailleuses et travailleurs en lock-out. 

« Je sais que vous êtes un syndicat combatif et que vous savez comment obtenir des conventions qui fonctionnent pour vous et vos familles, et je sais que nous pouvons gagner », a déclaré M. Hancock.  

Les principaux points de négociation demeurent les salaires, les protection d'assurance santé et les enjeux de sécurité. 

Appelant à la reprise des négociations et à une voie à suivre, Mme Payne a exhorté l’employeur à réintroduire le respect au centre des négociations.

« À la Société immobilière du Canada, nous disons ceci : revenez à la table des négociations et présentez une offre équitable, a indiqué Mme Payne. Nos membres sont prêts à reprendre le travail qu’ils aiment, à accueillir les clients et à offrir un service de classe mondiale. Cependant, ils ne retourneront pas au travail sans le respect et l’équité qu’ils méritent, et sans une entente qui reflète la valeur qu’ils apportent chaque jour à ce lieu emblématique. »

Pour consulter l’album photo du rassemblement, cliquez ici

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie, y compris plus de 20 000 dans l’industrie de l’hôtellerie. Le syndicat milite pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et pour leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.

Pour les demandes de renseignements ou pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec Kathleen O’Keefe, directrice du Service des communications d’Unifor, à @email ou au 416 896-3303.

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Kathleen O'Keefe

Directrice nationale des communications
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