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En l'honneur du Mois national de l'histoire autochtone, Unifor dresse le profil de militatntes et militants novateurs qui font progresser les droits des travailleuses et travailleurs et des autochtones.
Magali Picard
Magali Picard est la présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la première femme autochtone à occuper ce poste. Militante engagée de l’AFPC (Alliance de la fonction publique canadienne), elle a auparavant occupé divers rôles au dans son syndicat ainsi qu’au sein de la FTQ, notamment ceux de vice-présidente exécutive de l’AFPC pour la région de Québec et de vice-présidente de la FTQ.
Dans sa jeunesse, elle a vécu de près les complexités liées à l’identité et au statut au sein de sa communauté wendate, et elle a mené avec succès le combat contre l’exclusion sexiste des femmes privées de statut en raison d’un mariage avec une personne non autochtone. Ce combat a marqué son engagement durable envers la justice sociale et l’inclusion.
Tout au long de sa carrière, Mme Picard a concentré son engagement sur la modernisation du mouvement syndical et sur les besoins des membres issus de diverses origines. Elle a participé à plusieurs initiatives visant à améliorer les conditions de travail, à promouvoir la justice sociale et à défendre les droits des peuples autochtones. Le leadership de Mme Picard au sein du Congrès du travail du Canada et de la Confédération syndicale internationale fait d’elle une figure importante du mouvement syndical, tant au niveau national qu’international.
Melanie Mark
L’activiste vancouvéroise Melanie Mark a été députée provinciale de Vancouver-Mount Pleasant de 2016 à 2023, devenant ainsi la première femme des Premières Nations élue à l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique et la première femme des Premières Nations à occuper un poste de ministre en Colombie-Britannique.
Née d’ancêtres Nisga’a, Gitxsan, Cree et Ojibwe et élevée dans le quartier Est du centre-ville de Vancouver, Mme Mark a dû faire face à d’importants défis dans sa jeunesse, dont des luttes familiales contre la toxicomanie et la perte d’un être cher. Malgré ces difficultés, elle a été la première de sa famille à obtenir un diplôme d’études secondaires et à poursuivre des études supérieures, obtenant un baccalauréat ès arts de l’université Simon Fraser.
Mme Mark a reçu de nombreux prix pour son travail de plaidoyer, en particulier dans le domaine des droits de l’enfant et des questions autochtones, ce qui souligne son engagement en faveur de l’autonomisation des communautés et de la justice sociale.
Jordan McPhail
Élu à l’Assemblée législative de la Saskatchewan en octobre 2024 pour représenter sa circonscription nordique de Cumberland, Jordan McPhail est une jeune et brillante étoile au sein du caucus néo-démocrate de la Saskatchewan. M. McPhail est né et a grandi à La Ronge et est un fier membre de la bande indienne de Lac La Ronge.
Avant de rejoindre la législature, il était membre de la section locale 2-S d’Unifor en tant que technicien des services de terrain de SaskTel. Dans son rôle de conseiller municipal pendant sept ans, M. MacPhail s’est efforcé de favoriser les soins de santé, les possibilités et l’amélioration des infrastructures dans le nord de la Saskatchewan.
Niigaan Sinclair
Niigaanwewidam James Sinclair, connu sous le nom de Niigaan Sinclair, est un écrivain, rédacteur et militant anishinaabe de Winnipeg, au Manitoba. Collaborateur du Winnipeg Free Press, il est membre de la section locale 191 d’Unifor.
James Sinclair est un écrivain, un conférencier et un commentateur médiatique très demandé sur les questions autochtones. Il a reçu le prix du chroniqueur canadien de l’année 2018 et est apparu sur diverses plateformes, notamment CTV et CBC. En 2024, son livre intitulé « Wînipêk : Visions of Canada from an Indigenous Centre » a remporté le prix du Gouverneur général pour les ouvrages non romanesques de langue anglaise. Son travail met l’accent sur les perspectives et les récits autochtones, contribuant ainsi de manière significative aux discussions sur les droits et la représentation des autochtones au Canada.
James Sinclair enseigne actuellement au département des études autochtones de l’université du Manitoba.