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Pour souligner la Journée de la robe rouge 2025, les membres d’Unifor ont participé à un atelier virtuel avec la chercheuse et militante de Winnipeg, Sandra DeLaronde.
Mme DeLaronde a créé un site Web (reddressstoriesmb.ca) dans lequel elle passe en revue la campagne en cours afin de documenter la situation des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées (FFPBADA). Durant son exposé, elle a passé en revue la longue histoire du nombre disproportionné de femmes et de filles autochtones qui ont été victimes de violence et les facteurs aggravants, comme la pauvreté, qui ont pour conséquence de mauvais résultats sur la santé.
"Helen Betty Osbourne n’aurait peut-être pas été assassinée si elle n’avait pas été une Autochtone, mais on peut également dire qu’elle n’a jamais obtenu justice parce qu’elle était une Autochtone », a déclaré Sandra DeLaronde à propos d’une femme kidnappée et assassinée à The Pas, au Manitoba, en 1971. Mme DeLaronde a expliqué que la police montre depuis toujours peu d’empressement à mener des enquêtes sur les personnes autochtones disparues et que, dans bien des cas, elle n’enquête pas du tout.
Selon Mme DeLaronde, le mouvement syndical a un rôle essentiel à jouer en luttant en collaboration avec les communautés autochtones pour obtenir justice et éliminer les situations à risque élevé qui menacent les populations vulnérables. Il faut, par exemple, revoir et améliorer les conditions de travail dans les campements isolés sur les sites d’extraction de ressources, lesquels se trouvent souvent en plein cœur des territoires autochtones.
Pendant la période de questions, les membres et Sandra DeLaronde ont examiné d’autres moyens de demander justice pour les FFPBADA. Des protocoles de dons efficaces, des activités de lobbying et des vérifications en milieu de travail ont tous été mentionnés comme de bons moyens de militer.
L’agente de liaison d’Unifor avec les Autochtones, Gina Smoke, a remercié Mme DeLaronde au nom du syndicat et ajouté que ce webinaire allait servir de guide aux futures actions : « Ce travail est difficile, mais c’est la bonne chose à faire. Les membres d’Unifor sont engagés dans le combat mené pour obtenir justice dans les communautés autochtones du pays, et c’était merveilleux de discuter avec Sandra sur de nouveaux moyens de poursuivre la lutte. »
