Les travailleurs ferroviaires continuent de se battre contre la surveillance

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Quelques travailleuses et travailleurs prennent la pose avec Lana Payne en portant des affiches sur lesquelles on peut lire : Protégeons les emplois canadiens ».
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Ottawa—Les travailleurs ferroviaires d’Unifor sont de retour à Ottawa cette semaine pour exhorter les sénateurs à amender le projet de loi du gouvernement prévoyant l’autorisation de la surveillance en milieu de travail (projet de loi C-49).

« Le projet de loi C-49 a été traité en vitesse et aura de grandes conséquences sur les travailleurs de tous les secteurs, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Le gouvernement fédéral n’a tout simplement pas fait ses devoirs concernant ces mesures de surveillance extraordinaires. »

Le projet de loi C‑49, Loi apportant des modifications à la Loi sur les transports au Canada et à d’autres lois concernant les transports ainsi que des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, est passé rapidement à la Chambre des communes et se retrouve en deuxième lecture ce mois-ci au Sénat.

Le projet de loi propose d’obliger tous les exploitants ferroviaires d’installer et d’utiliser des enregistreurs audio-vidéo à bord des locomotives. Unifor estime que le gouvernement n’a pas fourni assez de données pour démontrer que les enregistreurs audio-vidéo à bord des locomotives représentaient une amélioration par rapport aux « boîtes noires » qui sont déjà installées dans les trains.

Unifor a déposé une réponse formelle en août et espère que les mesures préconisant des enregistreurs audio-vidéo de locomotive seront complètement éliminées ou supervisées par une réglementation stricte empêchant les employeurs d’avoir accès à des séquences à des fins punitives.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse @email.