Unifor encourage tous les partis à appuyer le projet de loi anti-briseurs de grève du NPD de la Nouvelle-Écosse

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Atlantic Regional Director Jennifer Murray stands with Autoport members inside the Nova Scotia Legislature
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HALIFAX – Le dépôt d’un projet de loi du NPD de la Nouvelle-Écosse visant à modifier la loi sur les syndicats (Trade Union Act) afin de protéger les travailleuses et travailleurs en grève contre le recours, par leur employeur, à des travailleuses et travailleurs de remplacement, ou briseurs de grève, constitue une nouvelle étape importante vers des négociations collectives plus équitables et plus libres.

« La législation anti-briseurs de grève vise à uniformiser les règles du jeu et à faire respecter les droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. Unifor demande au premier ministre Tim Houston et à l’ensemble des députées et députés provinciaux de voter en faveur d’amendements à la loi sur les syndicats (Trade Union Act) visant à protéger les travailleuses et travailleurs en grève afin que des situations comme celle de CN Autoport ne puissent plus se reproduire. »

Les membres d’Unifor se sont rassemblés devant l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, ce matin, aux côtés de membres d’autres syndicats, pour demander le soutien de tous les partis au projet de loi du NPD. Des travailleuses et travailleurs de CN Autoport ont également pris place à la tribune pour assister à la présentation du projet de loi et leur présence a été soulignée par la Chambre.

Les 239 travailleuses et travailleurs de CN Autoport, une filiale en propriété exclusive et sous réglementation provinciale de CN Rail à Eastern Passage (N.-É.), ont entamé leur grève légale le 27 février 2024 et, quelques heures plus tard, l’employeur a envoyé des travailleuses et travailleurs de remplacement sur place pour effectuer le travail des membres du syndicat.

« Le recours à des briseurs de grève met en péril la sécurité de chaque personne sur le lieu de travail et sur la ligne de piquetage. De plus, cette pratique fait en sorte que l’employeur est moins enclin à revenir à la table de négociation, ce qui est le but ultime d’une grève, a déclaré la directrice de la région de l’Atlantique, Jennifer Murray. Personne n’est gagnant lorsqu’une grève se prolonge ou lorsque des travailleuses et travailleurs non formés, mal équipés et souvent mal payés sont soudainement lâchés dans un milieu de travail. »

Le projet de loi C-58, la loi fédérale anti-briseurs de grève, a franchi l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes avec l’appui de tous les partis le jour même où la grève de CN Autoport a commencé. La Colombie-Britannique et le Québec disposent déjà de protections pour les travailleuses et travailleurs contre le recours à des briseurs de grève.

Unifor demande à l’ensemble des provinces et territoires du Canada d’adopter une loi anti-briseurs de grève afin de rétablir le droit de grève des travailleuses et travailleurs protégé par la Constitution.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits, lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
 

Media Contact

Shelley Amyotte

Représentante aux communications - Région de l'Atlantique
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