Les patrons des grandes chaînes d’épicerie font encore faux bond aux travailleuses et travailleurs de l'alimentation

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Un graphique contient le texte : «Salaire équitable pour toujours. Les travailleuses et travailleurs du commerce de détail ont besoin d'une augmentation.»
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TORONTO – Aujourd'hui, les dirigeants des plus grandes chaînes d'épicerie du Canada ont été bombardés de questions incisives de la part des députés concernant leur traitement des travailleuses et travailleurs de première ligne pendant la pandémie, mais l'industrie doit apporter des changements durables pour corriger la dégradation des conditions de travail dans le secteur de la vente au détail.

« Ce n'est pas si compliqué. Ce sont les travailleuses et travailleurs qui soutiennent ces chaînes d'épicerie pendant la pandémie qui n'est pas encore terminée », a déclaré M. Dias.

« À titre de présidente de Loblaw, Sarah Davis a engrangé 6,7 millions de dollars et son entreprise réalise des bénéfices records. La voir assise là et parler de son respect pour les travailleuses et travailleurs, mais ensuite réduire leur salaire, c'est dégoûtant. Les travailleuses et travailleurs du commerce de détail méritent mieux, et les Canadiennes et Canadiens s'attendent à mieux. »

La comparution d'aujourd'hui devant le Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie de la Chambre des communes était l'occasion pour les dirigeants de Loblaw, Métro et Sobeys de montrer un véritable respect pour leurs travailleuses et travailleurs, et d'admettre qu'ils ont eu tort de couper la prime de pandémie le mois dernier », a déclaré M. Dias.

« Ce que nous avons obtenu à la place, c'est que les cadres des épiceries, très bien payés, ont insisté sur le fait qu'ils n'étaient pas de connivence, et ont ensuite répété – remarquablement – pratiquement la même chose encore et encore », a déclaré M. Dias.

« Les dirigeants ont tous admis avoir échangé des ‘courriels de courtoisie’ et des ‘appels de courtoisie’ sur la prime de pandémie, tout en insistant sur le fait qu'il n'y avait pas de collusion. J'attends avec impatience la décision du Comité sur ce point. »

Avec les votes de grève qui débutent lundi dans les magasins Dominion de Terre-Neuve-et-Labrador appartenant à Loblaw, M. Dias s'est engagé à porter la lutte pour de bons emplois dans le secteur de l'alimentation à la table des négociations.

« Le fait est que les bons emplois permettent de renforcer les communautés. Nous défendrons de bons emplois à temps plein et des taux de rémunération qui reconnaissent le rôle vital que ces travailleuses et travailleurs jouent dans nos communautés », a déclaré M. Dias.

Des pancartes sont livrées et installées sur les pelouses de Terre-Neuve-et-Labrador pour soutenir les travailleuses et travailleurs de Dominion alors qu'ils se préparent à voter pour la grève et à retourner à la table des négociations.

M. Dias a comparu devant le même comité lundi avec la présidente de la section locale 597, Carolyn Wrice, et le président de la section locale 414, Gord Currie. Tous trois ont encouragé le comité à recommander une étude plus approfondie sur la dégradation des conditions de travail dans le secteur de la vente au détail.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 315 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie, dont 20 000 dans le secteur du détail et du gros. Le syndicat milite pour tous les travailleurs et leurs droits; il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger, et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir

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