Eaux souterraines – Rendre l'invisible visible

Que ce soit par son infrastructure défaillante ou ses avis relatifs à l’eau, le gouvernement du Canada laisse tomber les communautés autochtones en n’étant pas en mesure de leur fournir l’accès à l’eau potable.

Unifor tient à profiter de la Journée mondiale de l’eau des Nations Unies célébrée le 22 mars afin d’amplifier ses appels à l’action au gouvernement fédéral pour qu’il accélère la mise en place de mesures visant à garantir à l’ensemble de la population d’un océan à l’autre un accès à l’eau potable.

Lorsque ce gouvernement a été élu pour la première fois, il a promis de régler les problèmes d’eau potable dans les communautés des Premières Nations d’ici 2021. Lorsqu’il n’a pas été mesure d’y arriver, il a simplement prolongé sa propre échéance jusqu’en 2025.

Il est vrai que certains progrès ont été réalisés pour réduire le nombre de communautés où l’eau n’est pas potable, mais environ 28 communautés autochtones font encore l’objet d’avis relatifs à l’eau. La plupart de ces avis sont des « avis d’ébullition de l’eau », toutefois de nombreuses communautés doivent toujours composer avec des « avis de non consommation », ce qui signifie que même une fois bouillie, l’eau demeure impropre à la consommation.

Dans son rapport au Parlement de 2021, la vérificatrice générale Karen Hogan attribue ces problèmes aux politiques désuètes et à un sous-financement historique pour le fonctionnement, l’entretien et la dotation en personnel de base des systèmes d’approvisionnement en eau.

Les communautés autochtones ne devraient plus avoir à attendre puisque l’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental. 

Unifor exhorte le gouvernement fédéral à respecter sa promesse de collaborer avec les nations autochtones afin de financer adéquatement les infrastructures d’approvisionnement en eau.

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