L’avortement est un soin de santé

Le Canada doit protéger le droit à l’avortement pour garantir la justice reproductive et l’égalité des sexes. L’accès à des avortements sécuritaires et légaux est essentiel à l’autonomie des individus et leur capacité de prendre des décisions concernant leur propre corps. Malheureusement, il y a encore de nombreux obstacles à l’accès à des services d’avortement publics et gratuits, en particulier pour les communautés marginalisées et rurales, et des tentatives sont en cours pour recriminaliser l’avortement au Canada.

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Participez au combat

Dans un premier temps, nous protégeons les soins reproductifs que nous avons, puis nous luttons pour d’autres puissent y avoir accès aussi!

Commencez par signer la lettre d’Unifor adressée à tous les députés fédéraux pour leur demander de protéger l’accès à l’avortement ici au Canada.

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Ensuite, faites circuler le message dans votre province ou territoire. Envoyez un message distinct à vos représentantes et représentants provinciaux pour leur demander d’améliorer l’accès aux soins reproductifs et d’accroître leur financement.

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Veuillez signer les courriels aujourd’hui pour envoyer un message clair que nous ne tolérerons pas une législation pro-vie.  

Il est essentiel de continuer à faire preuve de vigilance et de continuer à défendre les droits reproductifs et la justice reproductive pour que toutes les personnes qui en ont besoin puissent avoir accès à un avortement sûr et légal.

Menaces politiques contre les droits de la personne

Depuis l’annulation de l’arrêt Roe c. Wade aux États-Unis, nous voyons les États américains restreindre l’accès à l’avortement sécurisé les uns après les autres. Nous ne permettrons pas que cela se produise dans notre pays.

Pour élargir et garantir l’accès à l’avortement, nous devons :

  • Faire respecter la Loi canadienne sur la santé et imposer des peines sévères aux provinces qui n’offrent pas des services de santé sexuelle et reproductive entièrement financés et accessibles.
  • Augmenter le financement des cliniques d’avortement dans les régions rurales.
  • Mettre en œuvre des options comme les services de télémédecine pour les avortements médicaux (ordonnances de mifépristone et de misoprostol).

En garantissant l’accès à des avortements sécuritaires et légaux, nous pouvons promouvoir la justice reproductive et donner à toutes les personnes susceptibles de devenir enceintes les moyens de prendre des décisions concernant leur propres santé et bien-être.

Il est essentiel que les travailleuses et travailleurs agissent en sorte que les lois qui restreignent l’accès des femmes à l’avortement ne soient pas adoptées au Canada, pas maintenant ni jamais. Le droit de choisir de se faire avorter ou non est un droit de la personne fondamental, et toute tentative de restreindre ce droit constitue une atteinte directe à la santé, à l’autonomie et à l’intégrité corporelle.

Malheureusement, nous savons que des conservateurs essaient encore de faire adopter en douce des projets de loi visant à annuler les droits des Canadiennes de prendre les décisions concernant leur propre corps et, dans certains cas, comme nous le voyons aux États-Unis, à refuser des soins de santé qui pourraient sauver une vie.

  • En 2012, le député conservateur Stephen Woodworth a présenté une motion visant à examiner la définition juridique de l’être humain, une initiative considérée par beaucoup comme une tentative de remettre en question le droit à l’avortement.
  • En 2016, la députée conservatrice Cathay Wagantall a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire visant à ériger en infraction le fait de blesser ou de tuer un fœtus lorsqu’une femme enceinte est agressée ou tuée et d’ajouter la grossesse comme circonstance aggravante aux fins de détermination de la peine. Bill Blair, qui était à l’époque le secrétaire parlementaire de la ministre de la Justice du Canada, a fait remarquer que la violence à l’égard des femmes enceintes était déjà considérée comme une circonstance aggravante pour la détermination de la peine.
  • En mai 2023, Mme Wagantall a ressuscité son projet de loi de 2016 sous la forme du projet de loi C-311, tentant une fois de plus de restreindre les libertés en matière de procréation.

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