Le dimanche 30 octobre, les travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP ont signifié leur préavis de 5 jours en vue de la dernière semaine de médiation avec le gouvernement provincial. Ces travailleuses et travailleurs comptent parmi les premiers groupes qui négocient avec le gouvernement provincial après avoir subi pendant 4 ans les effets du plafonnement des hausses de salaire à 1 % imposé par le projet de loi 124.

En réponse à ce préavis, Stephen Lecce, ministre de l’Éducation du gouvernement de Doug Ford, a invoqué la disposition de dérogation pour mettre en place une loi de retour au travail empêchant le déclenchement de la grève et imposer un contrat de travail aux 55 000 travailleuses et travailleurs visés avec lesquels il refuse toujours de négocier. Aucun autre gouvernement au Canada n’a osé prendre des mesures aussi draconiennes par le passé.

Le recours à la disposition de dérogation pour adopter une loi de retour au travail est une atteinte directe aux droits de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs de l’Ontario. Si le gouvernement s’en tire en toute impunité, toute les autres travailleuses et tous les autres travailleurs devront vivre avec cette menace, soit celle de se voir imposer un contrat au moyen d’une loi plutôt que par la voie de la libre négociation collective.

Les travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP s’opposeront à cette menace et prévoient faire du piquetage le vendredi 4 novembre.


Voici comment vous pouvez aider.

Vendredi 4 novembre : Présentez-vous sur une ligne de piquetage.

Les travailleuses et travailleurs de l’éducation sont la colonne vertébrale du réseau ontarien d’éducation publique et nous luttons pour obtenir une bonne entente permettant de garantir une éducation et des services de grande qualité pour nos jeunes.

Que vous soyez une travailleuse ou un travailleur de l’éducation ou encore une alliée ou un allié, joignez-vous à nous sur les lignes de piquetage pour envoyer un message clair au gouvernement conservateur de Doug Ford et le forcer à négocier une véritable entente.

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Chercheur de piquets de grève du SCFP

Inscrivez votre code postal pour trouver la ligne de piquetage la plus près de chez vous.

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Samedi 5 novembre : Portez du mauve pour afficher votre appui aux travailleuses et travailleurs de l’éducation

Portez vos chandails mauves le samedi 5 novembre 2022 pour afficher votre solidarité avec les travailleuses et travailleurs de l’éducation en grève! Publiez vos photos en ligne ou partagez-les avec nous à l’adresse @email

Identifiez @CUPEOntario avec votre contenu pour montrer au gouvernement conservateur de Doug Ford que le soutien envers les travailleuses et travailleurs est profond et en croissance!


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Protect the rights of all workers

Protégez le droit de grève

Au Canada, le droit des travailleuses et travailleurs d’engager des négociations collectives de façon libre et équitable et de retirer la main-d’œuvre par le biais d’une grève est protégé par la Charte. La Cour suprême du Canada a maintes fois confirmé ces droits collectifs et voici pourquoi :

  • Le droit de grève contribue à la dignité. Les travailleuses et les travailleurs doivent avoir leur mot à dire à propos de leurs propres conditions de travail. Cela inclut le refus de conditions de travail qui leur sont imposées.
  • Le droit de grève favorise l’égalité. De profondes inégalités demeurent entre les travailleuses et travailleurs et leurs employeurs. La possibilité de déclencher une grève nous permet, en tant que travailleuses et travailleurs, de négocier sur un meilleur pied d’égalité.

 

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Partageable : Unifor soutient les travailleuses et travailleurs de l'éducation du SCFP