Unifor lance des procédures judiciaires contre les mises à pied chez Translink

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A city bus waits at a bus stop.
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Le 23 avril 2020

VANCOUVER—Unifor utilisera le Code des relations travail de la C.-B. pour contester les avis de mises à pied émis par Coast Mountain Bus Company (CMBC), une filiale de Translink, le lundi 20 avril 2020.

« Les réductions des services de transport en commun doivent cesser, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Le gouvernement fédéral doit agir rapidement. C'est une erreur d'affaiblir le système de transport en commun alors que des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs essentiels en dépendent tous les jours. »

Près de 1 000 opérateurs de transport en commun et 200 employés de maintenance ont reçu un avis de mise à pied à compter du 18 mai 2020. Unifor fera valoir que la CMBC a enfreint le Code des relations de travail en ne donnant pas de préavis de 60 jours. Le syndicat cherchera à obtenir l'annulation des mises à pied, ou le versement d'un salaire minimum aux travailleuses et travailleurs pendant ces 60 jours.

Entretemps, Unifor exhorte les citoyens à dire à leurs députés que des fonds fédéraux d'urgence sont nécessaires pour maintenir la fiabilité des services de transport en commun pendant la pandémie. Unifor a écrit au Premier ministre cette semaine l’exhortant de fournir aux transports publics une aide similaire à celle qui a déjà été accordée à l'industrie aérienne.

« D'autres réseaux de transport essentiels, comme les compagnies aériennes, ont eu accès aux subventions fédérales, a déclaré Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d'Unifor. Montrons aux travailleuses et travailleurs des services essentiels que nous sommes déterminés à les faire travailler de manière sécuritaire et efficace. »

Balbir Mann, président de la section locale 111 d'Unifor représentant les opérateurs de transport en commun, a déclaré que la compagnie aurait dû utiliser des dispositions de préavis appropriées pour entamer un dialogue respectueux avec le syndicat. « Nous n'allons pas laisser l'employeur prendre des raccourcis lorsqu'il s'agit de mises à pied de cette ampleur. Il aurait dû le savoir. »

Le président de la section locale 2200 représentant le personnel de maintenance du Seabus et de CMBC, Mike Smith, a déclaré que l'approche de TransLink concernant les mises à pied cause plus de retards qu'elle ne le devrait. « Au lieu de se précipiter pour mettre nos membres au chômage, Translink devrait suivre la Loi et s'engager de bonne foi pour s'assurer que nous pouvons collaborer à l'équilibre des intérêts de toutes les parties, y compris des travailleuses et travailleurs des services essentiels. »

Unifor interpelle tous les niveaux de gouvernement à s'unir pour maintenir les niveaux de services de transport en commun afin d'assurer la sécurité des passagers, et pour maintenir l'économie de la région métropolitaine de Vancouver, déjà en difficulté.

Des informations sur les réponses du syndicat à la pandémie, ainsi que des ressources pour les membres, sont disponibles sur le site unifor.org/COVID19fr.

Pour les demandes des médias ou pour planifier une entrevue sur Skype ou FaceTime, contactez le représentant aux communications d’Unifor, Ian Boyko, à @email ou au 778-903-6549 (cell).