Tout droit imposé sur le bois d’œuvre constitue un commerce inéquitable

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Le 2 novembre 2017

TORONTO—Des amendements aux droits imposés par les États-Unis sur les exportations de bois d’œuvre n’ont aucun impact sur la crise que connaît l’industrie forestière au Canada, affirme Unifor.

« Rien n’a changé aujourd’hui. Les tarifs douaniers sur le bois d’œuvre canadiens sont indignes, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Nous attendons à ce que le gouvernement réagisse avec fermeté et confiance. Les communautés forestières méritent rien de moins. »

Le département américain du Commerce a annoncé aujourd’hui qu’il baisserait le taux des droits compensatoires et antidumping combinés de 26,75 p. cent à 20,83 p. cent. Des estimés conservateurs laissent entendre que des droits combinés de 25 p. cent pourraient entraîner la perte de 25 000 emplois au Canada.

Unifor souligne que les mesures d’aide de 867 millions de dollars à l'industrie forestière, annoncées par le gouvernement canadien en mai 2017, vont aider à amortir le choc, mais ne règlent pas le problème à long terme.

« Notre industrie forestière a besoin d’un nouvel accord sur le bois d’œuvre qui protège les emplois de qualité et renforce la compétitivité canadienne, a déclaré Scott Doherty, adjoint exécutif au président national d'Unifor. Il est fort peu probable que ces droits survivent à un examen juridique, alors le Canada devrait négocier à partir d’une position de force. »

En 2002, le gouvernement américain avait imposé des droits semblables, mais les tribunaux internationaux du commerce avaient systématiquement rejeté les droits américains imposés sur le bois d’œuvre canadien. Bien qu’Unifor estime que les nouveaux droits imposés par les États-Unis sont illégaux, cela peut prendre des années avant de régler la question des appels.

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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse @email.