Unifor salue le jugement de la Cour suprême sur les droits de négociation fondamentaux

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Ottawa — Les membres d’Unifor d’un océan à l’autre accueillent avec enthousiasme le jugement de la Cour suprême, rendu aujourd’hui, qui rejette tout projet de loi cherchant à limiter la négociation collective et les moyens de pression légaux au travail. La Cour suprême juge que la tentative du premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, de priver les travailleurs du secteur public de droits fondamentaux au titre d’une loi sur les « services essentiels » est inconstitutionnelle.

« La liberté de négociation collective a encore une fois été reconnue par le plus haut tribunal comme un droit fondamental des Canadiens que les gouvernements ne peuvent pas compromettre, a soutenu Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest d’Unifor. La négociation collective est le principal instrument juridique dont les travailleurs disposent pour être sur le même pied d’égalité que les employeurs. »

Dans l’affaire Saskatchewan Federation of Labour, et al. c. Sa Majesté la Reine du chef de la province de la Saskatchewan, la Cour suprême a statué que la Public Service Essential Services Act violait la liberté d’association des employés, laquelle est protégée par la Charte canadienne des droits et libertés.

Cette loi a été condamnée par la communauté internationale, dont l’organisation indépendante des Nations Unies qui surveille les normes fondamentales du travail. Cette dernière a demandé au gouvernement de Brad Wall de modifier la loi en lui faisant remarquer qu’elle ne respectait pas les normes internationales fondamentales.

« Les syndicats protègent et renforcent les droits en milieu de travail, a affirmé Jerry Dias, président national d’Unifor. La constitution canadienne garantit clairement les libertés accordées par les syndicats. »
Représentant plus de 305 000 travailleurs, Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada. Fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail en 2013, il est issu de la fusion des Travailleurs canadiens de l’automobile et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.