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Au début du mois d’avril, la ville d’Edmonton a attiré plus de 1 700 déléguées et délégués au congrès du NPD.
Bien qu’il s’agissait d’un congrès politique, la question que tout le monde se posait à la suite des élections fédérales portait sur la prochaine direction du NPD. Cinquante-deux p. cent des déléguées et délégués ont fait le choix démocratique de déclencher une course à la chefferie devant avoir lieu d'ici deux ans.
Unifor a remercié Thomas Mulcair de s'en être pris au gouvernement Harper et d’avoir mis de l'avant une politique progressiste pendant les dernières élections.
Le congrès nous a rappelé qu’un débat constructif et un dialogue ouvert sont sains et que notre syndicat doit être à l'avant-plan en politique pour s'assurer que les besoins des travailleuses et travailleurs sont représentés.
Les changements climatiques ont attiré une attention considérable dans le débat politique. Une résolution amendée exige qu’une consultation sérieuse et un vrai dialogue aient lieu avant que le parti n’adopte une politique ou un plan d'action sur le changement climatique. Unifor a appuyé cette résolution de poursuivre les discussions à un niveau local au Canada pour les deux prochaines années.
« Notre syndicat ne permettra pas à d’autres de dominer la discussion sur une politique en matière de changement climatique », a affirmé Jerry Dias, président national d’Unifor.
Unifor exercera des pressions auprès des politiciens et des employeurs afin qu’ils soient davantage pragmatiques qu’idéologiques, et veillera à ce que les ressources naturelles du Canada soient développées de façon durable au bénéfice de toute la population canadienne et du climat.
« En travaillant ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus durable avec des emplois de qualité », a souligné Jerry Dias. « C’est à notre tour de diriger le débat! Nous encourageons les membres à participer à ce dialogue pancanadien. »
