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Les sections locales des pâtes et papiers d’Unifor en Colombie-Britannique ont exprimé leur appui lors d’une manifestation, le 22 juillet, qui réclame une remise en question de la manière dont les forêts de la province sont gérées. Une coalition d’organisations syndicales et environnementales, ainsi que des Premières nations, demande à la première ministre, Christy Clark, de mettre fin aux exportations de grumes.
« Les libéraux de la Colombie-Britannique exportent les emplois forestiers à l’étranger depuis 16 ans, a déclaré Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest d’Unifor. Le gouvernement de la Colombie-Britannique doit accorder la priorité au renforcement du secteur forestier. »
La coalition s’est rassemblée à Port Alberni, près de l’usine de papier de Catalyst. L’usine éprouve des difficultés dans les conditions actuelles et emploie seulement une fraction des 1 500 travailleurs qu’elle a déjà employés il y a 30 ans. La dérèglementation du secteur forestier a entraîné le départ de milliers d'emplois à l'étranger et a porté atteinte à la santé des forêts côtières.
Selon le Wilderness Committee, la Colombie-Britannique exporte plus de six millions de mètres cubes de grumes, soit un nombre suffisant pour remplir plus de 200 000 camions grumiers.
Les sections locales 433, 456, 592, 686B, 855, 1119, et 1132 d’Unifor ont participé à cet événement.
