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Les dirigeants syndicaux doivent être plus visibles s’ils veulent éviter les attaques contre les travailleurs du Canada, a déclaré le président d’Unifor, Jerry Dias lors d’une réunion de leaders à Toronto.
« Nous devons être sur le terrain et nous faire entendre. C’est ainsi que nous pourrons faire changer les choses », a-t-il ajouté.
Plusieurs industries dont les employés sont représentés par Unifor sont confrontées à des défis, dont les médias, a ajouté Jerry Dias dans les bureaux de la section locale 87-M, qui représente les travailleurs des principaux médias de l’Ontario.
Ces défis ne seront relevés qu’en parlant à nos membres, selon Jerry Dias, qui ajoute que nous ne pouvons pas nous arrêter ici. Il est vital que les dirigeants syndicaux parlent également aux gens non syndiqués, aux politiciens et aux employeurs.
Selon lui, c’est la façon de provoquer le changement.
« Unifor est né précisément pour changer le Canada », a précisé Jerry Dias.
« Et nous bâtirons Unifor pour en faire une organisation dont ses membres pourront être fiers. »
Les candidats à la mairie de Toronto et l’ancienne députée NPD Olivia Chow se sont également adressés à l'auditoire en soutenant que les gouvernements peuvent en faire davantage pour aider les jeunes à trouver des emplois et à bâtir leur avenir.
Tout d’abord, nous pouvons exiger que chaque entreprise qui obtient un contrat municipal offre un programme d’apprentissage pour les jeunes travailleurs a déclaré Olivia Chow.
