Réflexion sur les 25 dernières années

Partager

L’année 2014 marque le 25e anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique, à Montréal, qui a coûté la vie à 14 étudiantes en génie.

Cette tragédie a servi de catalyseur au mouvement grandissant qui vise à mettre fin à la violence faite aux femmes et a montré la nécessité de renforcer le contrôle des armes à feu dans l’intérêt de tous les Canadiens.   Cette année, le syndicat souligne le 25e anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique en renouvelant son engagement de s’attaquer au problème de la violence fondée sur le sexe, tant en milieu de travail que dans la collectivité.

« La violence est liée au sexisme, au racisme, à l’homophobie, à la transphobie et à de nombreuses autres formes de sectarisme, a affirmé Jerry Dias, président national d’Unifor. Pour éliminer la violence envers les femmes, nous devons considérer qu’ils sont tous reliés et les combattre. » Le serment que des centaines d’hommes ont prêté lors du Conseil canadien représente, selon lui, un geste symbolique puissant. Plus important encore, les hommes doivent trouver la force de reconnaître le sexisme lorsqu’ils en sont témoin.

Unifor a contribué à la promotion de la toute première enquête canadienne sur l’impact de la violence conjugale au travail menée par des chercheurs de l’Université Western, en partenariat avec le Congrès du travail du Canada. Elle avait pour objectif de recueillir des données afin d’évaluer l’incidence de la violence conjugale en milieu de travail.  Un rapport communiquera en détail les conclusions préliminaires de cette enquête pancanadienne, intitulée « Peut-on être en sécurité au travail quand on ne l’est pas à la maison? ». Il sera rendu public lors des conférences de presse parallèles qui auront lieu à Ottawa et à London le 27 novembre.  Julie White, directrice du Service de la condition féminine d’Unifor, siège au comité directeur et participera à la conférence de London avec le professeur Peter Jaffe, de l’Université Western et du Centre de recherche sur la violence faite aux femmes et aux enfants.  

« Les conclusions préliminaires de ce premier rapport procureront des éléments d’information qui nous aideront à négocier des politiques et des pratiques efficaces, dont le programme novateur des intervenantes auprès des femmes d’Unifor, a soutenu Mme White.  Les gouvernements doivent adopter une législation du travail rigoureuse pour rendre les milieux de travail plus sûrs. Les résultats de l’enquête nous aideront à comprendre pour la première fois l’incidence de la violence conjugale sur les travailleuses canadiennes en milieu de travail. Les employeurs, les gouvernements et les syndicats ont tous la responsabilité collective de travailler de concert pour mettre fin à la violence conjugale. »

Cette semaine, le syndicat présentera du nouveau matériel pour les membres, dont des macarons, des affiches commémoratives, des dépliants et des illustrations à partager.   Pour commander des affiches ou des macarons, veuillez aller à l’adresse http://www.unifor.org/sites/default/files/attachments/864_2014_december_6_order_form_fr.pdf.