N’importe où, n’importe quand – Le président d’Unifor met Tim Hudak au défi de l’affronter dans un débat

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Le président national du plus important syndicat du secteur privé au Canada a formellement invité aujourd’hui le chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario, Tim Hudak, à débattre « n’importe où, n’importe quand » de ses propositions visant à diluer les lois du travail de la province.

« J’ai parcouru votre plan et les chiffres ne tiennent tout simplement pas la route », a écrit Jerry Dias, président national d’Unifor, dans une lettre qu’il a envoyée aujourd’hui à M. Hudak.

M. Hudak a fait la promotion d’un projet de loi qui restreindrait les droits des travailleurs en Ontario. Une étude menée par Unifor, cependant, démontre que des lois similaires ont eu des effets catastrophiques dans les États américains qui les ont adoptées, notamment par une baisse des salaires, des lieux de travail non sécuritaires et une baisse des sommes investies en santé et en éducation.

Et tout cela sans aucune différence au niveau de la création d’emplois, a ajouté M. Dias dans sa lettre.

« Personne ne veut cela pour l’Ontario », a écrit M. Dias.

La lettre de M. Dias fait suite à une annonce publiée dans le Toronto Sun et dans le Niagara Falls Review le week-end dernier, invitant M. Hudak a débattre des propositions en matière de lois du travail formulées par son parti.

« Grâce à de bonnes idées, nous pouvons améliorer la situation en Ontario », disait l’annonce.

Dans sa lettre, M. Dias souligne qu’il serait beaucoup mieux que les deux dirigeants se rencontrent afin de débattre de la question face à face.

« Je suis prêt à vous rencontrer n’importe où, n’importe quand, pour débattre de cette question très importante », a écrit M. Dias.

M. Dias prend part ces jours-ci à une série de rencontres avec différents dirigeants et membres d’Unifor au pays afin de préparer la campagne Droits en milieu de travail, visant à défendre les droits des travailleurs et des travailleuses du Canada.