Mort d’une pionnière du comité sur la condition féminine

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Bev McCloskey a entrepris sa lutte pour les droits des femmes pratiquement dès son arrivée à l’usine d’Oshawa de General Motors.

« Bev fut très active dans la lutte pour les droits des femmes au sein de notre syndicat. Elle a lutté pour revendiquer l’équité dont les femmes peuvent se prévaloir aujourd’hui dans nos lieux de travail et nos collectivités. Son héritage servira de référence aux militant(e)s qui se battent pour améliorer la société », a conclu le président de la section locale 222 d’Unifor, Ron Svajlenko.

Bev s’est éteinte le 14 novembre à l’âge de 85 ans. Elle avait 20 ans lorsqu’elle est entrée à l’usine de GM en 1949. Elle ne tarda pas à être élue au comité exécutif de la section locale 222 en tant que secrétaire archiviste, seul poste alors ouvert aux femmes, qu’elle a conservé pendant 17 ans.

En 1968, elle a cofondé le premier comité sur la condition féminine de sa section locale et mené le combat contre l'usine de GM afin de mettre fin aux listes d’ancienneté distinctes et aux emplois ouverts exclusivement aux hommes.

En 1970, grâce à l’aide du député d’Oshawa Cliff Pilkey, le comité a exercé des pressions pour modifier le Code des droits de la personne de l’Ontario afin d’ajouter le sexe et l’état matrimonial aux motifs de discrimination illicites. 

  Bev a fait pression pour faire enlever les photos déplacées qui décoraient les ateliers et les murs des usines.

Au Centre familial d’éducation d’Unifor, la salle de la solidarité féminine a été nommée en l’honneur de Bev McCloskey et des autres membres du premier comité sur la condition féminine.