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Unifor est l’un des principaux partisans et commanditaires de la campagne « Drag the Red » menée par la communauté de Winnipeg pour fouiller la rivière Rouge au Manitoba pour retrouver les corps des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées.
L’initiative « Drag the Red » a été cofondée par Bernadette Smith, députée néo‑démocrate de Winnipeg, à la suite de la mort de Tina Fontaine, 15 ans, en août 2014. L’indignation suscitée par la mort de Tina a galvanisé la communauté et contribué à susciter une Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Lorsque les organisateurs communautaires ont eu besoin d’un nouveau bateau pour poursuivre leur travail, le syndicat a fait un généreux don grâce au Fonds communautaire canadien d’Unifor en offrant un nouveau bateau en aluminium spécialement conçu à cette fin et qui sera mis à l’eau aujourd’hui.
« Lorsque nous avons appris que les familles n’avaient d’autre choix que de draguer elles-mêmes la rivière Rouge, nous avons été émus par leur détermination, a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. Donc, lorsque leur bateau est tombé en panne, nous savions ce que nous devions faire. »
Grâce à la mise à l’eau du nouveau bateau, les bénévoles peuvent maintenant lancer une sixième saison sur les eaux de la rivière Rouge dans l'espoir de permettre aux familles dévastées de faire leur deuil.
« Les familles mènent cette importante campagne et nous sommes heureux de les soutenir, que ce soit par un don financier ou des heures de bénévolat que les membres et le personnel d’Unifor ont consacrées au cours des deux dernières années », a déclaré Gavin McGarrigle, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor.
Unifor s’engage à continuer de travailler avec Bernadette Smith, la cofondatrice de la Coalition des familles des femmes disparues et assassinées au Manitoba et de l’initiative « Drag the Red ».
Tous les Canadiens savent ce qui doit être fait pour mettre fin à cette violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones.
Les 231 appels à la justice ont été lancés il y a deux ans dans le cadre de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. La récente réponse du gouvernement fédéral à ce rapport est inadéquate, et il reste encore du travail à faire pour apporter des changements urgents et systémiques afin de protéger les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones.
C’est à nous, tous et toutes au Canada, d’écouter et d’agir, de dire à nos députés qu’il n’y a pas de temps à perdre pour mettre en œuvre tous les appels à la justice du rapport final de l’Enquête nationale.
