Les travailleurs chez Toyota répondent à l’appel

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Lorsqu’Unifor va syndiquer le fabricant automobile Toyota, sa priorité sera de faire en sorte que les employés à contrat obtiennent le statut d’employés à temps plein », a affirmé Jerry Dias, président national d’Unifor.

Unifor a mobilisé les ondes récemment lors d’une discussion téléphonique ouverte pour écouter directement ce que les travailleurs chez Toyota pensent de l’aide que le syndicat peut leur apporter, et le statut des travailleurs à contrat était un des principaux sujets pour plusieurs.

« Il est important pour nous que les travailleurs temporaires aient le statut d'employés à temps plein, et ce sera notre priorité dans les négociations », a déclaré Jerry Dias à un participant à la discussion.

Il a fait allusion au succès qu’Unifor a connu à l’usine d’assemblage CAMI, à Ingersoll, où les employés temporaires ont obtenu le statut d'employés à temps plein, pendant les dernières discussions liées à la convention collective.

« C’est une question d’équité en milieu de travail. Notre victoire chez CAMI envoie un message aux employés chez Toyota comme quoi il y a une meilleure manière de faire les choses. »

L’économiste d’Unifor, Jim Stanford, est d’accord et a affirmé qu’une échelle salariale pour tous les travailleurs aiderait aussi ceux qui sont présentement à contrat.

« L’un des principaux enjeux au moment de négocier une première convention collective porte sur l’échelle salariale, à quel échelon le salaire va commencer, à quel moment sera-t-il augmenté et quand atteindrez-vous le plein salaire », a-t-il souligné. « Nous analyserons l’expérience que vous avez avec les travailleurs à contrat et ce que nous avons fait à d’autres usines comme celle de CAMI. »

Près de 600 travailleurs ont participé.

D’autres sujets ont porté sur la manière d'élire des représentants syndicaux dans l'usine, les cotisations syndicales, les congés pour passer du temps en famille, et la progression salariale pour atteindre le plein salaire.

« Je dirais que la réponse est positive », a observé Angela Lee, gestionnaire de projet pour la firme Strategic Communications, établie à Toronto et impliquée dans l’organisation de la discussion téléphonique ouverte.

« C’est un bon signe d’intérêt de la part des participants », a-t-elle ajouté.