Les députés libéraux siégeant au comité des pêches tournent le dos aux communautés côtières de la Colombie-Britannique

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Plutôt que de prendre une position de principe pour protéger les côtes fragiles de la Colombie-Britannique, les députés libéraux Scott Simms, Pat Finnigan, Ken Hardie, Bernadette Jordan, Ken McDonald et Robert Morrissey ont soutenu la fermeture controversée du centre de communication de la Garde côtière à Comox.

« La sécurité maritime a été sacrifiée au nom de la politique partisane aujourd’hui, a déclaré Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest d’Unifor. Les membres du comité ont entendu des témoignages accablants de la part d’experts et de travailleurs sur la ligne de front de la Garde côtière au sujet des dangers associés à la fermeture du centre de Comox, mais qui ont tous été ignorés pour préserver la discipline du caucus. »

Après avoir choisi d’étudier la fermeture du centre et de solliciter l’avis de plusieurs témoins au cours du printemps, le Comité permanent des pêches et océans (FOPO) de la Chambre des communes a déposé un rapport vendredi appuyant la décision du ministre Tootoo de procéder à la fermeture, décidée par le gouvernement Harper, du centre de Services de communication et de trafic maritimes (SCTM), à Comox. Seul le membre du comité, Fin Donnelly (NPD, Port Moody—Coquitlam) était en désaccord.

« Resserrer les rangs plutôt que de prendre position pour les Canadiens sur la côte est honteux, a déclaré Joie Warnock. Je m’attends à plus d’un nouveau gouvernement et nous allons contacter d’autres libéraux du caucus en Colombie-Britannique comme [Hedy Fry] et [Pamela Goldsmith-Jones] pour voir s’ils peuvent aider. »

Le 29 avril, la ministre d'État de la C.-B., en matière de Protection civile, Naomi Yamamoto a envoyé une lettre au ministre Tootoo, responsable des Pêches, pour exprimer son doute au sujet de la fermeture. Une pétition de l’organisme Change.org est devenue virale et a recueilli plus de 16 000 signatures.

En surveillant le trafic maritime, les SCTM constituent la première ligne de défense si un équipage est en détresse ou lorsqu’une catastrophe écologique survient. Au cours des deux dernières années, 9 des 22 centres des SCTM ont été fermés sans consultations auprès de l’industrie, des marins, du public ou des officiers de la Garde côtière.