Les délégué(e)s s’engagent à rehausser les conditions pour tous les travailleurs

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Les délégué(e)s au Conseil canadien ont discuté de l’importance de rehausser les conditions pour tous les travailleurs et travailleuses, tant par des changements législatifs pour augmenter le salaire minimum que par une syndicalisation accrue des lieux de travail.

Anggie Godoy de la campagne « Fight for  $15 » (Pour un salaire à 15 $) de Los Angeles, a impressionné les délégué(e)s avec des histoires de la ligne de front de la lutte pour augmenter le salaire minimum et améliorer les conditions des travailleuses et travailleurs précaires partout.

« Il devrait y avoir plus de gens qui manifestent et luttent pour obtenir ce qui leur revient, pour ce qui est juste », a affirmé Anggie Godoy.

Dans le cadre de la campagne « Fight for $15 » (Pour un salaire à 15 $), Anggie Godoy et ses collègues ont déclenché deux grèves à l’automne 2014. Plus tôt cette année, elle a participé à une grève de la faim de 15 jours en guise pression pour que le conseil municipal de Los Angeles augmente le salaire minimum à 15 $. Le 14e jour, elle a obtenu l’appui du maire et le salaire minimum a été augmenté à 15 $ en juin.

« Grâce à cette hausse salariale, je peux aller au collège, ce que je n’avais jamais espéré avant », a dit Anggie Godoy qui va étudier les sciences politiques et le mouvement syndical.

Elle a fait la preuve que les travailleuses et travailleurs peuvent faire une différence grâce à l’action collective et l’impact que le travail peut avoir sur les travailleuses et travailleurs.

« Le défi est d’unir les gens à la base », a affirmé le militant pour l’équité en emploi à Montréal, Hans Marotte. « Ce sont les travailleuses et travailleurs qui permettent au pays de fonctionner, mais ils se font constamment dire que le chômage ou le statut de pauvreté est de leur faute. »

Hans Marotte a imploré les délégué(e)s de continuer à exercer des pressions auprès des gouvernements pour améliorer les conditions des travailleuses et travailleurs précaires.

« Un bon député qui travaille de manière isolée ne peut rien faire », a dit Hans Marotte, candidat néodémocrate pour Saint-Jean. « La société civile, les travailleurs et les syndicats doivent jouer un rôle essentiel pour provoquer ces changements. »

Les délégué(e)s ont endossé une recommandation pour « améliorer les conditions des travailleuses et travailleurs à faible revenu et précaires » afin de réclamer des initiatives pour un salaire minimum vital partout au pays, et accorder la priorité à la négociation collective entourant le travail précaire, faire du lobbying pour renforcer les lois du travail au sujet des emplois non-traditionnels et accorder la priorité aux secteurs à faible salaire dans les efforts de recrutement.

« Je suis ravie de voir notre syndicat se mobiliser pour les travailleuses et travailleurs qui ont le plus besoin de soutien », a affirmé la présidente de la section locale 468, Jennifer Mestrovic.