Le personnel de l’Hôpital Grand River manifeste pour mettre fin aux licenciements et à la réduction des services

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A group of Unifor health care workers rally against cuts at Grand River Hospital in Kitchner-Waterloo
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KITCHENER – Le mercredi 22 mai, les travailleuses et travailleurs de la santé de l’Hôpital Grand River représentés par Unifor, l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario, le Syndicat des employées et employés de la fonction publique de l’Ontario et le Syndicat des Métallos manifesteront pour mettre fin aux licenciements et à la réduction des services ainsi que demander à leur employeur de respecter l’engagement pris auprès des syndicats d’adopter un régime de retraite qui couvre les travailleuses et travailleurs des hôpitaux dans l’ensemble de la province.

« Le nouveau PDG de l’Hôpital Grand River laisse sa marque en procédant à des licenciements et en réduisant les services, a déclaré Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor. De plus, il méprise son personnel en tentant de freiner l’adoption d’un régime de retraite dont il a lui-même le privilège de profiter. »

Le régime de retraite du personnel de la santé de l’Ontario (HOOPP) est un régime contributif conjoint proposé à la plupart des travailleuses et travailleurs des hôpitaux depuis des décennies.  Il offre une meilleure sécurité de retraite après une carrière qui peut parfois être exigeante sur le plan physique et mental. 

L’Hôpital Grand River a remis un avis de licenciement à 60 membres du personnel, dont des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés, des infirmières et infirmiers autorisés, des assistantes et assistants cliniques, des préposées et préposés aux services de soutien à la personne, et du personnel de bureau.  Bien que certains employés aient été transférés vers des postes vacants, il en découle tout de même une réduction des services et du nombre d’emplois futurs dans les communautés desservies par l’hôpital.  

« Aborder le problème du déficit en portant atteinte à la qualité des soins aux patients serait courir à la catastrophe, a précisé Naureen Rizvi. Cette réduction des services et ces licenciements augmenteront les temps d’attente pour les patients et feront du tort à la communauté de Kitchener-Waterloo. Il s’agit d’une contradiction directe avec les promesses préélectorales du gouvernement Ford qui s’est engagé à ne licencier aucun travailleur du secteur public. »