Le panel sur le Sommet sur les emplois de qualité a porté sur la dette des étudiants, le travail précaire et les perspectives nécessaires pour un meilleur avenir

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Le Sommet sur les emplois de qualité a fait son lancement officiel le 22 août avec un panel multi-générationnel sur la situation de l’emploi et des idées pour améliorer le marché du travail.  

Le panel s’est déroulé dans le cadre du Forum social des peuples à Ottawa, un événement d’une fin de semaine réunissant près de 50 ateliers et assemblées.  L’actuel Sommet sur les emplois de qualité aura lieu du 3 au 5 octobre à Toronto, au Mattamy Athletic Centre (anciennement les Maple Leaf Gardens) et se penchera sur le sous-emplois chez les jeunes, les emplois verts et comment créer des opportunités d’emplois de qualité pour le présent et l’avenir.

Le panel était formé de Jessica McCormick, présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, François Arsenault, président du comité des jeunes d’Unifor Québec, Roxanne Dubois, coordonnatrice des sections communautaires d’Unifor, et Jerry Dias, président national d’Unifor.

Jessica McCormick a parlé non seulement des impacts difficiles des droits de scolarité élevés sur les étudiants et leur famille pendant toute leur scolarisation, mais aussi du niveau d’endettement foudroyant qui influence leurs choix économiques après leur diplômation. Puisque les étudiants doivent immédiatement rembourser leurs dettes, elle a noté qu’ils acceptent des emplois moins bien payés et demandant moins de qualifications, assortis de conditions de travail qui se détériorent. « Si les emplois du secteur du détail sont effectivement les nouveaux métiers [qualifiés], alors faisons-en des emplois de qualité », a-t-elle affirmé sous une salve d’applaudissements.

François Arsenault a parlé de l’importance d’instaurer une solidarité intergénérationnelle plus forte et comment les jeunes travailleurs sont coincés par les changements dans le marché de l'emploi à un moment où ils tentent de s'établir eux-mêmes et de fonder une famille.  Nous devrions utiliser le mouvement étudiant comme un modèle de solidarité, a-t-il déclaré.

Roxanne Dubois a expliqué le modèle de la structure des sections communautaires du syndicat et son fondement qui repose ce que peuvent accomplir des travailleurs ou des personnes partageant la même vision lorsqu’ils collaborent ensemble.

Jerry Dias a parlé des tentatives du gouvernement et de l’industrie de diminuer nos attentes collectives quant à ce qui est possible, en faveur des employeurs. La mondialisation, la dérèglementation, la privatisation, toutes ces tendances visent en réalité à ce que les gens acceptent de moins bonnes conditions.   « Les emplois de qualité représentent un choix, a affirmé Jerry Dias. En tant que société, nous pouvons choisir de les créer. » 

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du Sommet sur les emplois de qualité ou pour vous inscrire, visitez: Le Sommet sur les emplois de qualité . Suivez-nous sur Twitter ou sur Facebook.