Le Fonds de justice sociale double ses dons aux refuges

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Le Fonds de justice sociale d'Unifor a doublé ses dons aux refuges pour femmes à travers le Canada cette année, car la pandémie de la COVID-19 et les confinements exposent davantage de femmes au risque de violence aux mains de leur partenaire.

« Les refuges locaux apportent une aide vitale aux femmes et aux enfants qui vivent avec la violence familiale », a déclaré le président national d'Unifor, Jerry Dias.

« Ces dons aident certainement, mais ne peuvent pas remplacer l'action systémique des gouvernements et des employeurs pour éradiquer le besoin de refuges, y compris l'action directe sur l'inégalité des genres, le harcèlement sexuel et la violence. »

Le Fonds a versé 4 000 dollars à 79 refuges dans tout le Canada, pour un total de 316 000 dollars. L'année dernière, le FJS a fait un don de 2 000 dollars à 75 refuges. 

Unifor a fait activement campagne pour l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'action national sur la violence fondée sur le genre. Ce plan doit comprendre des mesures spécifiques pour répondre aux recommandations du rapport d'enquête du Groupe de travail sur la violence faite aux femmes.

« Pendant la pandémie, nous constatons une pression accrue sur les refuges pour qu'ils fournissent des services », a déclaré Lisa Kelly, directrice du Service de la condition féminine d'Unifor.

« Nos dons s'accompagnent d'un militantisme continu pour s'attaquer aux racines de l'inégalité entre les genres. La pandémie a exacerbé des inégalités préexistantes. Nous restons engagés à la table des négociations, et dans notre action politique, à faire pression pour un changement systémique. »

Plusieurs sections locales d'Unifor au Canada ont également fait leurs propres dons aux refuges de leur région.

Le programme novateur des intervenantes auprès des femmes d'Unifor forme des représentantes sur le lieu de travail pour aider les femmes à faire face aux problèmes de harcèlement et d'abus. Le programme a été adapté par les fédérations mondiales du travail et a récemment été étudié par le tribunal du travail du Brésil.