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Les hauts dirigeants sortants des TCA et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier ont fait allusion à l’avenir dans leurs discours d’ouverture prononcés au congrès de fondation d’Unifor ce matin.
« Unifor n’est pas juste un syndicat, c’est un mouvement social, c’est un syndicat progressiste », a déclaré Ken Lewenza, président des TCA, dans son allocution.
Ce thème était le fil conducteur des discours des présidents, des secrétaires trésoriers et du vice-président exécutif de la région du Québec du SCEP et du directeur québécois des TCA, qui ont tous fait allusion à cette journée historique au Palais des congrès du Toronto métropolitain et au processus qui les ont menés jusqu’ici.
« Peter et moi avons rencontré des milliers de travailleuses et travailleurs, a déclaré Gaétan Ménard, secrétaire-trésorier du SCEP, à propos des 22 mois de consultation auprès des membres partout au pays pour mettre sur pied Unifor.
« C’est de l’espoir que j’ai vu dans les yeux de ces travailleuses et travailleurs. »
Le président du SCEP, Dave Coles, a affirmé que l’espoir va s’étendre au-delà d’Unifor pour aider les personnes vivant sous le seuil de la pauvreté au Canada.
« Chez Unifor, notre responsabilité consiste à nous souvenir que lorsqu’on s’en prend à l’un d’entre nous, c’est à nous tous qu’on s’en prend », a ajouté Dave Coles.
Le secrétaire-trésorier des TCA, Peter Kennedy, a mentionné que toutes les personnes impliquées étaient déterminées à faire d’Unifor un syndicat qui s’attaque aux défis auxquels sont confrontés les travailleuses et travailleurs aujourd’hui, et que de stimuler l’espoir dans nos communautés implique de devoir faire les choses différemment.
« Le statu quo n’était pas suffisant », a ajouté Peter Kennedy en affirmant que Unifor repose sur ces principes. « Nous sommes tous remplis d’espoir et d’optimisme aujourd’hui. »
Le directeur québécois des TCA, Sylvain Martin, a appelé Unifor « la grande maison des travailleurs » et souligné l’importance de ce qui était en train de se dérouler au congrès, la plus grande réunion de travailleuses et travailleurs qui n’a jamais eu lieu au Canada.
« La création d’un nouveau syndicat, Unifor, est un acte historique », a affirmé Sylvain Martin. « Nous allons être une voix forte pour les membres que nous représentons pour qu’ils puissent avoir une sécurité et une dignité dans leurs lieux de travail.
Le vice-président de la région du Québec du SCEP, Michel Ouimet, a affirmé que Unifor représente plus que l’union de deux grands syndicats, Unifor sera un nouveau type de syndicat.
« Ce n’est pas suffisant d’être plus gros, nous devons être meilleurs », a-t-il souligné.
« Nous devons faire une différence. Unifor fera une différence », a lancé Michel Ouimet.
« C’est avec chaque victoire que nous allons bâtir Unifor. »
