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Unifor a célébré sa plus grande Conférence sur la condition féminine avec plus de 300 déléguées de partout au pays. En plus d’un record de participation, la conférence a pu bénéficier de la présence de près des deux tiers des consœurs qui n’avaient jamais assisté auparavant à une Conférence sur la condition féminine.
La conférence de cette année, intitulée Des femmes fortes, des syndicats forts, s’est penchée sur comment les femmes de notre syndicat possèdent déjà les compétences et l’expérience pour assumer des rôles de leadership. Des ateliers comme Faire élire plus de femmes et Lobbying : les voix des femmes sont nécessaires ont examiné comment les femmes doutent parfois de leur propre capacité à diriger alors qu'elles sont déjà bien outillées pour gérer les affaires de leur section locale et apporter des perspectives nouvelles à la négociation.
Dans l’atelier Négocier l’équité : le passé, le présent et l’avenir, les femmes ont vu à quel point leurs compétences sont transférables lorsqu’elles réalisent que la négociation au sein de leur famille et avec leurs amis peut s’appliquer à la négociation avec des employeurs. Les participantes à l'atelier Éliminer les disparités salariales entre hommes et femmes ont découvert qu’il y a plusieurs éléments qui contribuent au fait que les femmes gagnent moins que les hommes, et ce n’est pas uniquement une différence sur le plan de la rémunération horaire. Des facteurs comme les responsabilités familiales, les services de garde et les soins aux aînés poussent les femmes à occuper des emplois précaires à temps partiel. Un conditionnement social et des idées bien établies concernant des occupations fondées sur le genre incitent aussi les femmes à occuper des postes typiquement « féminins » qui sont moins bien payés que les postes « masculins ».
Les consœurs du syndicat ont partagé leurs stratégies de leadership et parlé de l’importance d’aider les autres femmes à réussir.
