Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

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Le 6 décembre 2015, Unifor soulignera la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Nous célébrerons la mémoire des 14 femmes assassinées à la même date en 1989 à l’École Polytechnique. 

Nous nous souviendrons aussi de toutes les femmes qui perdent la vie à cause de la violence fondée sur le sexe. Il est inacceptable que la violence envers les femmes imprègne encore notre société. Alors que les Canadiennes et les Canadiens se rassembleront à la grandeur du pays pour commémorer les victimes de violence fondée sur le sexe et tourner leurs pensées vers celles qui vivent encore la réalité de la violence dans leur vie quotidienne, Unifor s’engagera de nouveau à prendre des mesures concrètes pour éliminer la violence envers toutes les femmes et les filles. Dans le cadre du renouvellement de notre engagement, nous tenons à mettre en évidence le lien entre le sexisme et la violence. La violence envers les femmes et les filles constitue l’une des conséquences dévastatrices de l’inégalité. 

Chaque jour, nous avons l’occasion d’examiner et de relever des stéréotypes de genre tenaces dans nos lieux de travail et nos collectivités. Ces idées préjudiciables comprennent la croyance selon laquelle les hommes sont intrinsèquement supérieurs aux femmes. En général, le sexisme s’amplifie lorsqu’il recoupe d’autres motifs de discrimination, comme la race, les croyances, l’orientation sexuelle et l’incapacité.

Au moment de fonder notre syndicat, nous avons pris un engagement à l’égard de l’égalité. Nous dénonçons le sexisme et nous nous opposons activement aux actions discriminatoires qui englobent la violence fondée sur le sexe et le harcèlement. Nous réalisons des avancées à la table de négociation en négociant des politiques de lutte contre le harcèlement, des procédures de traitement des plaintes, des dispositions sur le droit de refuser un travail sur la base de la discrimination, des formations de prévention du harcèlement et notre programme novateur et internationalement reconnu des intervenantes auprès des femmes. Pourtant, il nous reste encore beaucoup de pain sur la planche. 

Sur le plan politique, nous nous mobilisons pour défaire des gouvernements rétrogrades comme le gouvernement conservateur au fédéral. Pour combattre la violence fondée sur le sexe, nous préconisons des mesures législatives et stratégiques, dont l’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées, qui débutera au cours des huit prochains mois, et le dépôt du projet de loi 132 qui, notamment, renforcera la Loi sur la santé et la sécurité au travail en Ontario pour éradiquer la violence et le harcèlement en milieu de travail.  

Chaque membre de notre syndicat doit intégrer cet engagement à l’égard de l’égalité et l’élimination du sexisme dans sa vie quotidienne. Nous sommes unis par notre volonté de nous assurer que nos lieux de travail, nos collectivités et notre pays sont sûrs pour l’ensemble des femmes et des filles. Soyons également unis par notre action militante.