Déclaration d’Unifor à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, le 1er mai

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Le 1er mai, Unifor souligne la Journée internationale des travailleuses et travailleurs! 

Pour la deuxième fois, les travailleuses et travailleurs du monde entier soulignent le 1er mai dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le danger et la menace de la COVID-19 continuent de peser lourdement sur les travailleuses et travailleurs et leurs communautés à travers le monde.

Au cours des 14 derniers mois, les travailleuses et travailleurs de première ligne ont été confrontés à la menace de la maladie, de la contagion et de la mort, car ils ont dû se présenter au travail malgré le peu de protection dont ils bénéficiaient.

Les travailleuses et travailleurs de la santé et des soins de longue durée ont dû faire face à la pandémie, avec un accès limité, voire inexistant, aux équipements de protection individuelle au début, et un refus catégorique des gouvernements de reconnaître la valeur de leur travail en augmentant les salaires et en garantissant des niveaux de personnel adéquats.

Les travailleuses et travailleurs du secteur de la vente au détail ont rempli les étagères des épiceries à travers le pays, effectuant un travail en contact avec le public pendant toutes les phases de la pandémie, sans que leur travail soit reconnu à sa juste valeur.

Les travailleuses et travailleurs du transport en commun ont continué à travailler, aidant les communautés de salariés à se rendre au travail quotidiennement malgré les risques et les défis.

Les travailleuses et travailleurs d'entrepôt ont été définis comme essentiels dans toutes les juridictions canadiennes sans se voir accorder les droits des travailleurs essentiels, qu'il s'agisse de jours de maladie payés, du droit de refuser d’exécuter un travail dangereux ou de salaires équitables et d'horaires d'emploi stables.

Les travailleuses et travailleurs de l'aviation et de l'hôtellerie sont confrontés à l'incertitude, car leurs secteurs subissent encore d'importantes mises à pied et pertes d'emplois, plongeant des milliers de travailleurs au Canada dans l'inquiétude et l'angoisse.

Les travailleuses et travailleurs du secteur manufacturier sont confrontés à des horaires de production intermittents, car le changement d'approvisionnement mondial reste affecté par les retards dus à la pandémie.

Bien que personne ne puisse prédire l'impact total de cette pandémie, on peut affirmer sans risque de se tromper que le capitalisme a entraîné une réponse à la pandémie qui a créé un fardeau plus lourd et une plus grande instabilité pour les travailleuses et travailleurs du monde entier.

Malgré les défis, les travailleuses et travailleurs partout dans le monde trouvent des moyens de contester les pratiques dangereuses, de riposter contre de mauvais patrons et de syndiquer leurs collègues.

Unifor est fier d'avoir accueilli de nouveaux membres cette année et continue d'aider les travailleuses et travailleurs à se joindre au syndicat. Pour en savoir plus sur les avantages d'une convention collective et sur l'importance de syndiquer ensemble les travailleuses et travailleurs de votre lieu de travail, cliquez ici pour savoir comment vous joindre à notre syndicat.

Le 1er mai, nous reconnaissons que nos luttes d'aujourd'hui sont façonnées et influencées par nos luttes d'hier. Nous reconnaissons également que nous ne sommes pas seuls dans la lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs, la justice et l'équité pour tous.

Notre solidarité s'étend au-delà des frontières. Et à ce titre, nous reconnaissons que:

  • Nous devons continuer à soutenir les travailleuses et travailleurs au pays et à l'étranger. Le Fonds de justice sociale d’Unifor soutient actuellement des projets au Canada et dans 46 autres pays.
  • Nous devons continuer à soutenir les travailleuses et travailleurs et les syndicalistes victimes de violence, de harcèlement et d'emprisonnement dans leur lutte pour la liberté, de meilleures normes de travail et la justice sociale.
  • Nous devons continuer à soutenir le mouvement syndical au Myanmar qui mène la lutte contre le coup d'État militaire.
  • Nous devons continuer à nous opposer à l'emprisonnement de dirigeants syndicaux et de militants pour la justice sociale par les autorités de Hong Kong.
  • Nous continuons à reconnaître qu'il ne peut y avoir de liberté de presse si les journalistes travaillent dans des conditions de corruption, de pauvreté ou de peur.
  • Nous devons continuer à soutenir le millier de militants syndicaux et pour la justice sociale qui ont été victimes de violences en Colombie depuis l'accord de paix conclu en 2012.
  • Nous continuerons à travailler avec les syndicats internationaux et nos alliés du Projet de solidarité nord-américaine afin d’établir une vision concertée et internationale pour les travailleuses et travailleurs.

Bien que nous ne puissions nier les défis, les difficultés, les pertes et les traumatismes causés par la pandémie mondiale, nous devons également reconnaître et célébrer les militantes et militants syndicaux de tout le Canada qui se mobilisent, se battent, luttent et font tout ce qu'ils peuvent pour rendre leur lieu de travail, leur communauté et leur monde meilleurs. Nous voyons vos efforts et notre syndicat est là pour vous soutenir dans ces combats.

Ce qui nous unit, c'est la lutte pour la justice pour tous les travailleurs et travailleuses. C'est dans cette lutte que nous trouvons des amis, des alliés, des partenaires et une collectivité.

Nous souhaitons à tous les membres d'Unifor un joyeux 1er mai! Et nous nous réjouissons de travailler ensemble au cours de l'année à venir.