Les travailleuses et travailleurs vont bénéficier des améliorations au code du travail en Colombie-Britannique

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Le 25 octobre 2018

VANCOUVERUn rapport du comité d’examen du Code des relations de travail du gouvernement provincial recommande une série de changements qui vont accorder plus de droits aux travailleuses et travailleurs en Colombie-Britannique, selon Unifor.

« Avec les libéraux de la Colombie-Britannique, les dés étaient pipés contre les travailleuses et travailleurs depuis plus de dix ans, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Le comité a négligé des politiques clés visant à encourager des taux de syndicalisation plus élevés, et par conséquent des emplois de qualité, mais plusieurs des réformes recommandées aujourd’hui pourraient aider des dizaines de milliers de Britano-Colombiens. »

Le rapport du comité d’examen sera pris en compte par le gouvernement pour l’élaboration d’un projet de loi prévu au printemps. Unifor accueille plusieurs recommandations du rapport, y compris la proposition d’aider les travailleuses et travailleurs à conserver leur syndicat (« droit de successeur ») lorsqu’une entreprise change de propriétaire dans des secteurs où ce fut traditionnellement un problème, dont les services de conciergerie, la sécurité, les soins de santé et le transport.

Unifor était déçu que la syndicalisation basée sur la signature de cartes ne figure pas dans les recommandations. Il faut souligner que Sandra Banister, membre du comité d’examen, a exprimé sa dissension en défendant vigoureusement la pratique : « … l’accréditation fondée sur la vérification de cartes signées reste le moyen le plus efficace pour éviter une ingérence illégale de l’employeur et pour garantir le choix des employés » (page 13).

Joie Warnock, directrice de la région de l’Ouest d’Unifor, a fait écho à la frustration de Sandra Banister : « Refuser aux travailleuses et travailleurs l’accès à la syndicalisation basée sur la signature de cartes consiste à nier le pouvoir qu’ont les employeurs à menacer, intimider et licencier des recruteurs syndicaux et leurs sympathisants. »

Joie Warnock a noté que les propres preuves du comité d’examen montrent que presque toutes les infractions des employeurs au code du travail proviennent « d’un licenciement illégal ou de communications illégales pendant une campagne de syndicalisation » (page 9).

« Les grandes entreprises avaient les libéraux de la Colombie-Britannique dans leurs poches depuis les trois derniers mandats. La réforme du Code des relations de travail est profondément nécessaire pour rétablir l’équilibre du pouvoir en milieu de travail », a ajouté Joie Warnock.

Unifor fera du lobbying auprès des députés provinciaux pour rétablir la syndicalisation fondée sur la signature de cartes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (cellulaire) ou à l’adresse @email.

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