Les travailleuses et travailleurs de la raffinerie Co-op déçus qu’aucune entente n’ait été conclue après l’échec de la médiation

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A large oil refinery sits in the distance.
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REGINA – Près de 800 travailleuses et travailleurs de la raffinerie Co-op sont déçus que la médiation obligatoire n’ait pas donné les résultats escomptés et n’ont toujours pas conclu d’entente sans concession.

« Nous sommes déçus que l’entreprise Federated Co-operatives Limited continue de s’asseoir à la table de négociation pour demander l’élimination de nos régimes de retraite et d’autres concessions, malgré le fait que cet employeur continue de récolter des milliards de dollars de bénéfices, a déclaré Kevin Bittman, président de la section locale 594, qui représente les travailleuses et travailleurs de la raffinerie.

Nous avons été clairs dès le début des négociations : nous ne sommes pas prêts à reculer. Nous sommes disposés à apporter des changements aux obligations au titre des pensions pour l’employeur, mais nos membres ont besoin de choix et de protection pour assurer la sécurité de leur retraite. Alors que l’entreprise continue de générer des bénéfices records, se contenter de moins serait une concession inutile. »

L’employeur continue d’insister pour que les travailleuses et travailleurs acceptent des concessions de plus de 17,5 %, une demande que le syndicat estime inacceptable et irrespectueuse, étant donné la contribution des membres aux énormes bénéfices qu’a empochés l’employeur au cours des trois dernières années.

« Offrir aux membres un régime de retraite à cotisations déterminées inférieur tout en éliminant le régime à prestations déterminées n’est pas un choix. C’est une atteinte à la sécurité de retraite de nos membres, une offre que nous n’accepterons sous aucun prétexte », a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor.

Selon Unifor, l’entreprise tente de rompre une promesse faite publiquement en 2017 par le premier vice-président Vic Huard : « Pour être tout à fait clair, tous les employés qui profitent présentement d’un régime à prestations déterminées pourront continuer d’y participer jusqu’à leur retraite. »

Même si l’employeur fait marche arrière quant à cette promesse, le syndicat a proposé des compromis qui ont été rejetés, notamment une transition volontaire de régimes de retraite. 

« Nous n’accepterons pas qu’un employeur qui empoche 3 millions de dollars par jour déclare que notre sécurité de retraite est une demande déraisonnable pour nos travailleurs dévoués, expérimentés et hautement qualifiés qui assurent la sécurité et la rentabilité de la raffinerie », a lancé Scott Doherty, adjoint exécutif au président national. 

Le syndicat n’a pas tenu de vote de grève dans l’espoir que l’employeur revienne à la table de négociation pour présenter une offre aux travailleuses et travailleurs, avant de compromettre la sécurité du public et de perdre des centaines de millions de dollars en imposant un lock-out au personnel.

« Dans l’intérêt de toutes les parties, il est préférable que nos membres soient à l’intérieur de la clôture, et non à l’extérieur, a ajouté Kevin Bittman. Nos membres aiment leur travail et veulent continuer de jouer un rôle central dans l’entreprise et l’économie du Canada en concluant une entente équitable. »

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au numéro 778-903-6549 (cellulaire).