Les travailleurs ferroviaires défendent leurs droits à la vie privée à Ottawa

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Le 17 octobre 2017

Ottawa—Les travailleurs ferroviaires d’Unifor de partout au Canada sont à Ottawa cette semaine pour exhorter le gouvernement fédéral à revoir l’autorisation de la surveillance en milieu de travail prévue au projet de loi C-49.

« Les enregistrements en milieu de travail sont des outils de surveillance, pas de sécurité, a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. C’est un précédent dangereux et le gouvernement n'a pas démontré que ces mesures extrêmes sont nécessaires. »

Le projet de loi C‑49, intitulé Loi apportant des modifications à la Loi sur les transports au Canada et à d’autres lois concernant les transports ainsi que des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, propose d’obliger tous les exploitants ferroviaires à installer et à utiliser des enregistreurs audio-vidéo à bord des locomotives. Unifor estime que le gouvernement n’a pas fourni assez de données pour démontrer que les enregistreurs audio-vidéo à bord des locomotives représentaient une amélioration par rapport aux « boîtes noires » qui sont déjà installées dans les trains.

« Une surveillance ouverte en milieu de travail ne peut devenir la norme au Canada, a déclaré Bruce Snow, directeur du secteur ferroviaire d’Unifor. Un projet de loi comme le projet C-49 est une mauvaise pente qui risque de normaliser les violations à la vie privé dans d’autres lieux de travail. »

Unifor a déposé une réponse officielle en août et espère que les mesures préconisant des enregistreurs audio-vidéo de locomotive seront complètement éliminées ou supervisées par une réglementation stricte empêchant les employeurs d’avoir accès à des séquences à des fins punitives.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778‑903‑6549 (tél. cell.) ou à l’adresse @email.