Les syndicats du secteur des soins de santé réagissent au nouveau groupe de dotation en personnel des soins de longue durée de la ministre Fullerton

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Un graphique coloré indique: «Respectez-nous. Protggez-nous. Payez-nous.»
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L’incapacité d’inclure les syndicats tout en incluant les lobbyistes des maisons de soins infirmiers fera pencher les résultats en faveur des employeurs plutôt que des aînés et du personnel de première ligne

TORONTO – L’UIES Soins de santé, le SCFP et Unifor, des syndicats représentant 175 000 travailleuses et travailleurs de la santé de première ligne de l’Ontario, ont diffusé la déclaration suivante en réponse au nouveau Groupe d’accélération pour les ressources en personnel des soins de longue durée de la ministre Merrilee Fullerton. La déclaration commune a été préparée par Sharleen Stewart, présidente de l’UIES Soins de santé, Katha Fortier, adjointe au président national d’Unifor, et Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP Ontario.

« Si les deux dernières années nous ont montré quelque chose, c’est bien que la ministre Fullerton ne comprend pas les besoins des travailleuses et travailleurs qui sont en première ligne dans les maisons de soins infirmiers de l’Ontario. La semaine dernière, elle a témoigné devant la Commission ontarienne d’enquête sur la COVID-19 dans les foyers de soins de longue durée qu’elle ne savait pas pourquoi les travailleurs quittaient le secteur, malgré les demandes répétées de ces derniers concernant la nécessité d’obtenir un salaire décent, des emplois à temps plein et des avantages sociaux comme des congés de maladie payés.

Plutôt que d’écouter les appels des héroïnes et héros de première ligne, le gouvernement du premier ministre Doug Ford continue de se plier aux chuchotements des lobbyistes en coulisse. Son incapacité à inclure les syndicats dans le nouveau Groupe d’accélération pour les ressources en personnel des soins de longue durée, tout en incluant les lobbyistes des maisons de soins infirmiers, fera pencher les résultats en faveur des employeurs plutôt que des aînés et du personnel.

Nous rejetons l’inclusion de Miranda Ferrier comme représentante légitime des préposées et préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) ou de tout autre travailleur de la santé. Non seulement l’OPSWA ne représente que très peu de PSSP, mais son modèle de gouvernance vraisemblablement incestueux soulève de sérieuses inquiétudes. Ses efforts de mobilisation favorisent le travail à la demande, qui sert davantage les intérêts des employeurs que ceux des aînés ou des travailleurs. Vous ne pouvez pas parler au nom des travailleuses et travailleurs tout en recevant de l’argent de sociétés de maisons de soins infirmiers qui font pression pour des politiques anti-travailleurs, qui se sont d’ailleurs avérées désastreuses pendant la pandémie.

Après avoir refusé de tenir les grandes sociétés de maisons de soins infirmiers responsables de leurs échecs continus, cette annonce n’est rien d’autre qu’un maintien du statu quo.

Les stratégies visant à résoudre les problèmes de recrutement et de maintien en poste ne pourront réussir que lorsque les travailleuses et travailleurs de la santé recevront le respect, la protection et le salaire qu’ils méritent. À tous ces égards, la ministre Fullerton continue d’échouer. La dotation de personnel ne résoudra pas la crise de maintien des effectifs. Seules de meilleures conditions d’emploi peuvent mettre fin à la porte tournante du travail basé sur l’exploitation. »

Corey Johnson
Communications UIES Soins de santé
@email
416-529-8909

Stella Yeadon
Communications SCFP
416-559-9300
@email

Kathleen O’Keefe
Service des communications d’Unifor
@email
416-896-3303