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Les pêcheurs expriment leur frustration face à ce qu'ils considèrent comme un manque de respect et de considération de la part de la Direction des sciences du ministère des Pêches et des Océans (MPO) lorsqu'il est question d'engagement et de consultation.
« Nos membres participent de bonne foi à des réunions avec le MPO dans le but de jeter des ponts et de trouver des façons de travailler ensemble, a déclaré Keith Sullivan, président du SPATA-Unifor. Mais le manque de considération pour les pêcheurs et l'érosion de l'intendance partagée de nos pêches confirment notre sentiment que les pêcheurs sont souvent considérés après coup par le MPO. »
Mardi, les présidents des unités des flottilles de pêche du crabe des neiges de toute la province ont assisté à une réunion avec le MPO à St. John's pour discuter de la science et de la gestion du crabe des neiges. Moins de 24 heures après la fin de la réunion, alors que les pêcheurs rentraient chez eux, le SPATA a été informé qu'une séance d'information aurait lieu le lendemain sur un nouveau rapport scientifique contenant de sérieuses préoccupations pour l'avenir de la pêche au crabe des neiges. Le rapport n'a pas été mentionné lors des rencontres avec les pêcheurs de crabe la veille.
« Il semble que le MPO veuille simplement cocher des cases lorsqu'il s'agit de consultation. Ils n'ont pas démontré leur des préoccupations des pêcheurs », a déclaré Tony Doyle, vice-président du secteur côtier du SPTAT-Unifor et pêcheur de crabe de Bay de Verde.
La pêche du crabe des neiges fait face à d'importants défis, avec un déclin de la biomasse. Les pêcheurs ont déjà subi d'importantes réductions de quotas au cours de la dernière année et s'attendent à une année difficile à venir. Dans d'autres pêches, le MPO a limité la participation des pêcheurs à l'évaluation des stocks, ce qui a créé encore plus de frustration chez les pêcheurs.
« Nos pêches évoluent rapidement et, en tant qu'intervenants clés, les pêcheurs ne peuvent être exclus ou laissés pour compte lorsqu'il s'agit de science et de gestion des pêches, a ajouté M. Sullivan. Comme le gouvernement fédéral continue d'investir dans les sciences halieutiques, il doit aussi accorder la priorité à de solides consultations et à un engagement significatif avec les pêcheurs. La meilleure façon d'aller de l'avant pour notre industrie est de travailler ensemble, et non d'ignorer les pêcheurs dont le gagne-pain en dépend. »
Pour les demandes de renseignements des médias, contactez: Courtney Glode, SPATA-Unifor Communications, @email, 709-743-4445
