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TORONTO, Le 26 févr. 2015 /CNW/ - La demande hâtive de conciliation d'Air Canada est précipitée et s'éloigne des tendances de négociation précédentes, affirme le syndicat représentant plus de 4 100 agents aux ventes et services à la clientèle.
« Nous aspirons à négocier de bonne foi et plusieurs points doivent être discutés », a déclaré Cheryl Robinson, présidente de la section locale 2002 d'Unifor. « Mais Air Canada semble vouloir une ingérence rapide du gouvernement dans le cadre du processus. »
Habituellement utilisée en derniers recours après avoir atteint une impasse, la conciliation entraîne la nomination d'un conciliateur par le gouvernement fédéral qui travaille à la table de négociation avec l'employeur et le syndicat jusqu'à concurrence de 60 jours. Toutefois, Unifor fait valoir que les négociations sont loin d'être arrivées à une impasse.
« Nous avons commencé à négocier il y a 14 jours seulement et l'employeur appuie déjà sur le bouton de panique », a souligné Leslie Dias, négociatrice en chef pour la section locale 2002. « Pendant toutes mes années chez Air Canada, je n'ai jamais vu l'employeur déclarer aussi rapidement que les négociations étaient rendues à une impasse. »
Malgré la stratégie de négociation d'Air Canada, Unifor a confiance que ces pourparlers vont aboutir à une entente négociée.
Représentant plus de 305 000 travailleurs, Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada. Fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail en 2013, il est issu de la fusion des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
SOURCE Unifor
