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OTTAWA, le 28 févr. 2014 /CNW/ - L'indication selon laquelle les provinces ne devront pas réduire les programmes de formation professionnelle en place pour avoir accès au programme de la Subvention canadienne pour l'emploi du gouvernement fédéral marque une avancée positive, selon le plus grand syndicat du secteur privé au Canada.
« Nous avons besoin de plus de programmes pour l'emploi afin que nos jeunes puissent prendre un bon départ dans la vie, non de moins, et nous n'avons certainement pas besoin d'un programme qui en cannibalise un autre », a déclaré le président national d'Unifor, Jerry Dias.
« Laisser les provinces décider pour elles-mêmes comment trouver le financement nécessaire pour participer au programme a toujours été la voie à suivre », a poursuivi M. Dias.
Quand le gouvernement fédéral a d'abord annoncé la Subvention canadienne pour l'emploi dans son budget de 2013, il a immédiatement suscité des critiques parce qu'il demandait aux provinces désireuses de participer au programme de financer leur part au moyen des précédents transferts fédéraux pour la création d'emplois, et parce qu'il n'avait pas discuté du plan avec les provinces avant d'en faire l'annonce.
« C'était une politique de la discorde qui n'a servi qu'à diviser des groupes qui auraient du travailler ensemble pour réduire le chômage », a souligné M. Dias.
« Nous ne pouvons pas oublier qu'on a perdu beaucoup de temps, et que le chômage des jeunes n'a fait qu'empirer, pendant que le gouvernement Harper jouait au plus fort avec les provinces », a-t-il dit.
« Ce n'est qu'en travaillant ensemble que nous pourrons créer les emplois dont ont besoin les familles et les jeunes de la classe moyenne au Canada. »
Dans cet esprit, Unifor tiendra un sommet sur les emplois de qualité à l'automne prochain, à Toronto, réunissant des parties prenantes des syndicats, du milieu des affaires et des gouvernements afin de trouver des moyens pour créer plus d'emplois.
Avec plus de 300 000 membres, Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada. Il a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail de 2013, par la fusion du Syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
SOURCE Le Syndicat Unifor
