Unifor a participé au rassemblement à l’occasion de la Journée des travailleuses et travailleurs blessés

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A handfull of activists in matching shirts rally in front of Queen's Park.
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Le 1er juin, des travailleuses et travailleurs blessés, des membres de la collectivité et des militantes et militants syndicaux se sont réunis à Queen’s Park à Toronto et dans d’autres villes en Ontario pour souligner la Journée annuelle des travailleuses et travailleurs blessés. Des rassemblements ont eu lieu pour célébrer les victoires obtenues grâce à l’action collective, sensibiliser aux préoccupations en matière de santé et sécurité et, plus important encore, pour rappeler aux gouvernements et aux employeurs que les travailleuses et travailleurs ne se feront pas ignorer.

Le rassemblement a coïncidé avec le quatrième Tour cycliste pour la justice pour les travailleurs blessés sous le thème « Maladies professionnelles, l’autre décès en milieu de travail ».

Alors que le rassemblement s’apprêtait à commencer, Nicole Simpson, représentante à la condition féminine et à la santé et sécurité de la section locale 195 d’Unifor, avec d’autres militantes et militants syndicaux ont enfourché leur vélo pour se rendre de Hamilton à Queen’s Park afin de participer au rassemblement.

La distance entre Hamilton et Toronto constituait la dernière étape d’un trajet partant du lac Elliot jusqu’à Massey, et ensuite jusqu’à Sudbury. Le long du parcours, les cyclistes ont pu tenir des discussions pour sensibiliser les gens aux maladies professionnelles et au besoin d’instaurer un virage culturel afin d’adopter une approche préventive à la santé et la sécurité. Ce tour cycliste et les conversations s’inscrivaient dans le cadre de la campagne du réseau des groupes de travailleuses et travailleurs blessés de l’Ontario (ONIWG) sur le droit à l’indemnisation des travailleuses et travailleurs. Des consœurs et confrères, veuves et veufs de travailleuses et travailleurs décédés en raison d’une exposition aux produits chimiques et à l’amiante chez GE à Peterborough, ont participé activement à ces échanges.

« La structure du système est fautive. Elle crée une relation malsaine entre la direction et le syndicat en dressant l’employeur contre le travailleur, et en créant un lieu de travail physiquement et psychologiquement dangereux, a déclaré Nicole Simpson. L’attention devrait être portée sur l’investissement dans des mesures de sécurité préventives et dans l’intégration du facteur humain lors de la conception des systèmes, plutôt que d’adopter une approche réactive. »

Le Conseil régional de l'Ontario d’Unifor a fait un don de 2 500 dollars à la campagne de l’ONIWG pour le droit à l’indemnisation des travailleuses et travailleurs, et qui revendique la fin de la « présomption », une pratique où la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail détermine faussement qu’un travailleur blessé a un emploi pour justifier la réduction du versement des indemnisations. La campagne milite aussi pour les demandes suivantes à la CSPAAT :

  • écouter les conseils des professionnels des soins de santé traitant les travailleuses et travailleurs blessés; et
  • cesser de réduire les prestations en fonction de « conditions préexistantes ».

Outre le Conseil régional de l'Ontario, les sections locales 195 240 et 2458 d’Unifor, ainsi que le Conseil des métiers spécialisés de Windsor-Essex et la communauté syndicale élargie se sont joints à la campagne pour donner leur appui.

Lorsqu’on lui demande ce qui est nécessaire et comment les membres d’Unifor peuvent continuer à militer pour le changement, Nicole Simpson répond : « Nous avons aussi besoin d’indemniser les travailleuses et travailleurs blessés, d’établir un programme équitable de retour au travail et de changer la culture en milieu de travail afin de promouvoir et d’utiliser des programmes de santé et sécurité basés sur les dangers. »

Participez à la conversation en ligne en utilisant les mots-clic #WorkerCompIsARight #RightsForAll #JusticeForInjuredWorkers.