Une autre violation reconnue dans le lock-out de D-J, mais aucune conséquence pour l’employeur

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Members of Local 597 in matching toques at a rally, in the foreground one member wears a sign denouncing their employer's CEO.

Pour la deuxième fois, la commission des relations de travail de Terre-Neuve-et-Labrador a statué que D-J Composites enfreint la Loi sur les relations de travail de la province.

Toutefois, la commission n’a pas convenu de prendre des mesures qui aideraient à résoudre le lock-out des 30 travailleuses et travailleurs de l’aérospatiale de la section locale 597 à Gander, décrété il y a 410 jours.

« Cette situation illustre la totale et complète insuffisance des lois désuètes du travail de la province que les employeurs utilisent pour priver les travailleuses et travailleurs de leurs droits. Ne vous y méprenez pas, le gouvernement a un parti pris dans ce conflit. Il se range du côté de l’employeur américain », a déclaré Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique.

Ces travailleuses et travailleurs ont été placés en lock-out par leur employeur, établi au Kansas, quelques jours avant Noël en décembre 2016.

La semaine dernière, la commission des relations de travail a statué que l’employeur enfreint la section 75 de la Loi, mais n’a pas diffusé encore les motifs écrits de cette décision.

Le seul recours que la commission a appliqué était d’émettre une ordonnance écrite à D-J Composites de cesser de contacter les membres, comme l’entreprise l’avait fait en juin lorsqu’elle a envoyé des offres individuelles de retour au travail aux membres en lock-out.

Unifor estime que la commission des relations de travail a besoin de pouvoirs additionnels afin de traiter des cas d’employeurs qui violent de façon flagrante les lois sans aucune conséquence.

Le syndicat a fait connaître ses préoccupations au gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, y compris au premier ministre, pour réclamer des changements législatifs.