Un plan de foresterie s’impose au Nouveau-Brunswick

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Le plus grand syndicat du secteur forestier attend le dévoilement du nouveau plan provincial

Selon Unifor, le plus grand syndicat du secteur forestier du Canada atlantique, le plan de foresterie qui sera bientôt dévoilé pour la province du Nouveau-Brunswick pourrait avoir pour effet de stimuler l’économie locale et le secteur forestier et créer des emplois décents pour les Néo-Brunswickois.

Le syndicat réagit ainsi au discours sur l’état de la province prononcé par le premier ministre David Alward la semaine dernière.

« Nous sommes heureux d’entendre le premier ministre Alward reconnaître que le secteur forestier est un moteur important de notre économie », a affirmé Rino Ouellet, directeur, région de l’Atlantique, établi à Moncton. « Nous sommes impatients de voir ce nouveau plan, dans le cadre duquel le premier ministre s’engage à générer 20 000 emplois pour les travailleurs au sein de cette industrie. »

Depuis plus de trois ans, Unifor et le syndicat qu’il remplace, le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier, font pression sur le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour qu’il adopte un plan dans ce secteur.

« Nous avons perdu des milliers de bons emplois dans le secteur depuis dix ans, et certaines usines ont d’ailleurs carrément fermé leurs portes », a affirmé M. Ouellet. « Je me réjouis à la perspective de voir des emplois créés dans la province et des gens recommencer à travailler dans ce secteur vital. »

M. Ouellet estime que pour que le plan fonctionne, il doit englober les peuples des Premières Nations, les propriétaires de terres à bois et les syndicats, en plus de tenir compte des droits des terres de la Couronne. Il affirme également que dans l’intérêt de la province, le gouvernement doit continuer à prévoir des aires protégées à des fins environnementales.