Unifor se bat pour protéger les travailleuses et travailleurs contre les répercussions du COVID-19

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Nous vivons une époque sans précédent. La possibilité d'aplatir la courbe se réduit rapidement, tout comme la possibilité de minimiser les retombées économiques d'une pandémie. Le COVID-19 a créé une situation incertaine et difficile pour tous les travailleurs et travailleuses, y compris les membres d'Unifor dans tout le Canada.

Dans les secteurs de l'hôtellerie et des jeux, de l'éducation, de la vente au détail, des compagnies aériennes et autres, nous sommes confrontés à des licenciements massifs. Les travailleuses et travailleurs de la santé, déjà poussés au point de rupture, se préparent à traiter courageusement les patients de cette pandémie, et à empêcher que celle-ci ne se propage davantage dans les établissements de soins de longue durée. Dans de nombreux secteurs, notamment les transports et les télécommunications, dans les épiceries et les pharmacies, le travail essentiel se poursuit et les travailleuses et travailleurs ont besoin de protection.

Unifor a créé un groupe de travail, dirigé par la secrétaire-trésorière nationale Lana Payne, pour vous fournir les dernières informations, y compris notre liste de demandes au gouvernement pour vous maintenir en bonne santé et pour atténuer les difficultés financières.

Ressources

La page Web unifor.org/covid19 est votre guichet unique pour obtenir des informations du syndicat au sujet de la pandémie. Pour les mises à jour du Québec, visitez le site: www.UniforQuebec.org/COVID19. Vous y trouverez des ressources et de nouvelles fiches d’informations spécifiques aux secteurs que vous pouvez imprimer, ainsi que des mises à jour régulières de la part du groupe de travail.

L’approche d’Unifor a été d’impliquer tout le monde pour soutenir ses membres en ces temps difficiles et incertains. Nous avons travaillé chaque jour pour répondre aux questions, communiquer avec les employeurs et appeler les gouvernements à aplatir la courbe, et à respecter les travailleuses et travailleurs en cette période de crise.

Si vous avez des questions sur les prestations de maladie de l'assurance-emploi, les absences au travail, les réunions en personne et le refus de travailler, nous avons les réponses. Lisez notre Foire aux questions sur le COVID-19.

Pour obtenir les dernières informations en matière de santé publique, contactez votre agence locale de santé, dont vous trouverez la liste sur notre page de ressources.

Nous avons également établi une liste de contrôle des mesures de remplacement du revenu liées au COVID-19 qui présente les mesures possibles de remplacement du revenu pendant une absence au travail liée au COVID-19 en raison de l'auto-isolement, de la mise en quarantaine ou des obligations familiales de soins, et en cas de licenciement ou de la fermeture d’une entreprise.

Protéger les travailleuses et travailleurs  

Unifor estime que les gouvernements fédéral et provinciaux n'agissent pas assez vite pour arrêter la propagation du coronavirus avant que notre système de santé ne soit complètement débordé et que davantage de Canadiennes et Canadiens ne tombent malades.

Jerry Dias a écrit au gouvernement fédéral le 12 mars pour transmettre des demandes clés pouvant protéger les travailleuses et travailleurs.

Sans des mesures d'intervention adéquates mises en place, trop de travailleuses et travailleurs seront confrontés à un choix difficile entre aller travailler pendant leur maladie et joindre les deux bouts.

Nos demandes à tous les paliers gouvernementaux:

  • Instaurer un minimum de 14 jours de congé de maladie payés, qu'un travailleur ait été officiellement mis en quarantaine par un agent de santé ou qu'on lui ait demandé de s'isoler;
  • Établir des dispositions spéciales qui accordent aux travailleuses et travailleurs des congés payés pour s'occuper des enfants touchés par la fermeture des écoles et des garderies ordonnée par le gouvernement;
  • Mettre en place des mesures d'aide directe et d'urgence au revenu pour tous les travailleurs et travailleuses et les familles, y compris ceux qui ne sont pas admissibles aux prestations d'assurance-emploi.

Demandes au gouvernement fédéral:

  • Supprimer le délai de carence d'une semaine pour les prestations régulières d'assurance-emploi et éliminer temporairement les heures de qualification nécessaires pour avoir accès aux prestations afin de garantir l'accès à un plus grand nombre de travailleuses et travailleurs – en particulier les travailleurs vulnérables des secteurs de l'hôtellerie, du tourisme et de la vente au détail – en cas de suppression d'emploi;
  • Renoncer à l'obligation d’un arrêt de travail et de rémunération pendant sept jours consécutifs au cours des 52 semaines précédentes pour recevoir des prestations régulières d'assurance-emploi afin de permettre aux travailleuses et travailleurs subissant une réduction de leurs heures de travail d'avoir accès aux prestations d'assurance-emploi;
  • Augmenter la durée du congé de maladie de l'assurance-emploi de 15 à 26 semaines;
  • Augmenter la durée du congé de maladie de l'assurance-emploi de 15 à 26 semaines, que le gouvernement fédéral a annoncé le 11 mars;
  • Supprimer l'obligation d'heures pour les prestations de maladie de l'assurance-emploi et l'obligation de fournir un certificat médical;
  • Étendre la couverture de l'assurance-emploi aux travailleuses et travailleurs qui s'occupent d'enfants touchés par les fermetures obligatoires d'écoles, de garderies et d'autres établissements de garde d'enfants;
  • Mettre en place des fonds spéciaux d'urgence d'aide au revenu pour les travailleuses et travailleurs vulnérables (y compris les travailleurs précaires et les travailleurs autonomes) qui, autrement, ne recevraient pas de prestations d'assurance-emploi;
  • Introduire des mesures spéciales « d'aide au revenu » pour les travailleuses et travailleurs à temps plein et à temps partiel du secteur des soins de santé (comme cela a été fait lors de l'épidémie de SRAS), qui sont plus susceptibles de contracter le COVID-19;
  • Assouplir les règles fédérales de partage du travail, afin de maximiser l'éligibilité et d'améliorer les prestations pour atténuer les pertes d'emploi, en particulier dans les secteurs vulnérables (comme le tourisme). Le gouvernement fédéral devrait promouvoir activement le partage du travail sur les lieux de travail et s'engager à accélérer le processus d'approbation (le gouvernement fédéral a annoncé un assouplissement des règles du partage du travail et a prolongé les semaines d’éligibilité de 38 à 76);
  • Toutes les juridictions devraient renoncer à exiger des employés qu'ils produisent des notes de médecin en cas de maladie (envisager au moins d'autres moyens moins onéreux de justifier les absences pour maladie);
  • Fournir une aide spéciale aux travailleuses et travailleurs qui reviennent d'un congé de maternité ou parental et qui ont épuisé leurs prestations d'assurance-emploi et n'ont pas suffisamment d'heures pour obtenir les indemnités de mises à pied;
  • Améliorer l'assurance-emploi ou d'autres mesures de remplacement du salaire qui tiennent compte des travailleuses et travailleurs dont le revenu provient en partie de pourboires, y compris ceux qui travaillent dans l'hôtellerie, les jeux et l'industrie du taxi;
  • Service Canada doit émettre une directive aux employeurs pour qu'ils codent les mises à pied comme « mise à pied/pénurie de travail » au lieu de « autre » afin de s'assurer qu'aucun goulet d'étranglement administratif n'empêche les travailleuses et travailleurs touchés de recevoir de l'argent;
  • Augmenter le nombre d'employés de Service Canada afin de traiter les demandes rapidement;
  • Le personnel devrait être embauché et intégré immédiatement, étant donné les exigences extrêmes imposées au système.