Progrès limité en conciliation pour le secteur des soins de santé de la Nouvelle-Écosse

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Le Conseil des syndicats des soins de santé de la Nouvelle-Écosse et les employeurs (NSHA et IWK) ont terminé trois jours de conciliation et prévoient se rencontrer à nouveau en janvier pour cinq autres jours.  Les trois jours de rencontres en novembre ont permis de tenir de bonnes discussions et de faire un certain progrès. Toutefois, il reste encore beaucoup de travail.

À ce jour, les parties ont tenu 27 séances de négociation dans le cadre d'une ronde de négociation très complexe qui exige de regrouper les conventions collectives des quatre syndicats (Unifor, SFPNE, SCFP et SIINE) dans les secteurs des soins actifs et des soins communautaires.

Les négociations des secteurs ont été imposées aux syndicats lorsque le gouvernement provincial libéral a instauré une seule autorité provinciale en matière de santé.

En dépit d’un certain progrès sur le plan des négociations, des points très importants restent à régler dont : les affichages de poste, la sécurité d’emploi, les congés de maladie, les avantages collectifs, les avantages des retraités, le calendrier des vacances, les congés, les heures supplémentaires, les heures de travail, et plus encore.

Le processus de négociation continue d’être difficile, mais les membres du Conseil travaillent bien ensemble pour s'assurer que le progrès se poursuit au nom de tous les membres.

Il est important de souligner que la tâche a été rendue bien plus difficile lorsque le gouvernement libéral de la Nouvelle-Écosse a adopté une loi gelant les allocations de retraite des membres syndiqués et en imposant des restrictions salariales, dont deux ans sans aucune hausse salariale.

En même temps que les négociations, le Conseil continue de tenter de négocier une entente relative aux services essentiels (ESE) avec les employeurs. L’ESE est négociée pour la première fois et était exigée par une autre loi du gouvernement libéral. La loi du gouvernement libéral interdit aux syndicats de déclencher une grève jusqu’à ce qu’une entente sur les services essentiels soit conclue, ce qui a profondément limité les moyens de négociation à la table. Lorsqu’elle sera établie, l’ESE déterminera quels sont les postes qualifiés de services essentiels qui devront continuer d’être desservis pendant un conflit de travail, une grève ou un lock-out.

L’ESE couvrira 6 500 travailleuses et travailleurs des soins de santé dans la province, ce qui rendra la tâche très complexe. Pour ajouter aux complications liées à la négociation d'une ESE, les négociateurs des services essentiels des employeurs se sont retirés de la table au courant de l'été et ont refusé d’y revenir. 

Lorsque les négociations des services essentiels seront terminées au cours des prochains mois, le Conseil s’attend à faire encore plus de progrès dans la négociation de nouvelles conventions collectives.

Le comité de négociation du Conseil des syndicats du secteur des soins de santé est composé de six membres du NSGEU, de trois membres du SCFP et d’un membre d’Unifor. Le NSNU fait également partie du Conseil des soins de santé. Le Conseil de négociation du secteur des soins de santé est la principale table de négociation dans cette ronde. Le comité représentant les professionnels de l’administration, le personnel de soutien et le personnel infirmier se prépare à entamer les négociations lorsqu'une entente sera conclue dans les soins de santé.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec les membres du comité de négociation d’Unifor :

Susan Gill, représentante nationale  @email

Jamie Pollock, président de la section locale 4600 @email