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KINCARDINE – Les 120 membres d’Unifor qui travaillent à l’épicerie Sobeys à Kincardine pourraient être en grève à compter de 21 h le jeudi 7 décembre si l’employeur, qui a réalisé des profits de 261 millions de dollars au cours du dernier trimestre seulement, ne se présente pas à la table de négociation avec une entente équitable.
« Notre syndicat est là pour négocier des améliorations aux salaires et aux conditions de travail pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs de l’épicerie, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Nous nous attendons à ce que Sobeys suive l’exemple de Metro et de Loblaws et accepte les demandes de nos membres.
Actuellement, les travailleuses et travailleurs à temps plein embauchés après 2017 doivent payer 50 % des primes de tous les avantages sociaux. Le syndicat négocie des améliorations aux avantages sociaux et un nouveau programme d’avantages sociaux pour les travailleuses et travailleurs à temps partiel à l’épicerie Sobeys. Des primes réduites et des avantages sociaux améliorés pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs, y compris à temps partiel, existent dans d’autres épiceries représentées par Unifor, comme des succursales de Metro et de No Frills.
« Il n’y a absolument aucune raison qui pourrait empêcher une entreprise aussi rentable que Sobeys d’offrir des emplois, des avantages sociaux et des salaires convenables. Nos membres sont prêts à aller jusqu’à la grève pour obtenir des salaires qui tiennent compte de la grave crise d’accessibilité financière qui mine leur pouvoir d’achat, déclare Gord Currie, président de la section locale 414. Les grands épiciers comme Metro et No Frills ont finalement présenté à la table des offres acceptables pour les travailleuses et travailleurs, et c’est au tour de Sobeys de faire la même chose. »
Michael Medline, président et chef de la direction du conglomérat Empire Company Limited, propriétaire de Sobeys et d’autres chaînes de supermarchés, a témoigné devant le Comité parlementaire chargé de se pencher sur l’inflation des denrées alimentaires, dans un contexte où circulent des allégations de prix abusifs et alors que le manque de concurrence dans le secteur canadien de l’épicerie est de plus en plus préoccupant.
En cas de grève, les travailleuses et travailleurs de première ligne des épiceries demandent aux clients de manifester leur appui en respectant les piquets de grève et en allant ailleurs pour leurs achats.
Pour les demandes des médias, veuillez communiquer avec Paul Whyte, représentant aux communications d’Unifor, à @email ou au 647 549-6546 (tél. mobile).
