Les négociations pour les travailleurs en soins de santé sont bloquées en Ontario

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Les travailleuses et travailleurs en soins de santé de plusieurs régions de l'Ontario résistent à un autre gel salarial pendant les séances de négociation qui ont abruptement pris fin le 18 juillet.

Unifor représente près de 23 000 travailleuses et travailleurs en soins de santé dans la province, dont 17 000 ont une convention collective qui a déjà expiré ou expirera d’ici l’automne. Plusieurs de ces membres n’ont connu aucune hausse salariale depuis 2011 en raison d’ententes conclues avec le gouvernement de l’Ontario qui menaçait d’adopter une législation imposant un gel salarial après la récession de 2008.

Les travailleuses et travailleurs en soins de santé sont employés dans différentes classifications, comme les préposés aux bénéficiaires et les infirmières praticiennes autorisées, ainsi que le personnel de soutien dans les hôpitaux et maisons de soins infirmiers.

Unifor négocie avec des employeurs de Windsor jusqu’à Ottawa en passant par Thunder Bay, en concentrant son attention sur l’obtention d’une entente équitable qui reconnaît le gel salarial enduré pendant la dernière ronde. Le syndicat consultera les membres partout en Ontario pour développer des stratégies afin que les membres gagnent le respect qu’ils méritent.

Ces conversations incluront une série de barbecues planifiés à diverses dates sur les lieux de travail au mois d'août; d'autres rassemblements de membres de lieux de travail locaux seront organisés pour établir des stratégies entourant les activités présentes et à venir.

« Nous réunissons les lieux de travail et les sections locales au sein de grands groupes pour qu'ils partagent leurs expériences, établir ensemble des stratégies et inclure nos communautés dans ce combat », a déclaré Corey Vermey, directeur des soins de santé d’Unifor. « Ces enjeux ne touchent pas seulement quelques lieux de travail, ils concernent des familles complètes et des communautés.  Nous devons faire en sorte que le sacrifice et le dévouement de ces travailleuses et travailleurs soient respectés et reconnus. C’est notre devoir et notre responsabilité de prendre soin de ces travailleuses et travailleurs qui prennent soin de nous et de nos proches. »