Les tarifs douaniers sur le bois d’œuvre sont une bombe à retardement

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Lundi 24 avril 2017 Ottawa—Les 202 000 travailleurs de la foresterie au Canada attendent avec impatience de voir si le premier ministre Trudeau a un plan pour réagir aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur le bois d’œuvre, et qui pourraient être perçus dès mardi. « Il est difficile d’exagérer l’impact que les tarifs auront sur des centaines de petites collectivités. Le gouvernement fédéral doit avoir un plan en vigueur et agir très rapidement », a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. En tant que troisième plus grand secteur d’exportations du Canada, la foresterie emploie directement 202 000 Canadiens dans toutes les régions du pays. La balance commerciale positive de 24 milliards de dollars de la foresterie représente le quart de l’excédent commercial du Canada. Unifor affirme que le Canada doit se doter d’une stratégie pour protéger le secteur et les emplois de qualité au Canada, dont un plan d’urgence sur les droits douaniers illégaux des États-Unis. Si des tarifs douaniers sont imposés, l’impact d’une hausse abrupte des prix serait immédiat. Au début des années 2000, lorsque les États-Unis ont imposé un tarif combiné de 27 p. cent, 15 000 travailleurs ont été mis à pied en quelques mois à peine. « Si le Canada se fait prendre au dépourvu par des tarifs douaniers américains, les pertes d’emploi se chiffreront par milliers. Certaines communautés et des régions entières pourraient ne jamais s’en remettre », a déclaré Scott Doherty, adjoint exécutif au président national d’Unifor. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ian Boyko, représentant aux communications d’Unifor, au numéro 778 903 6549 (tél. cell.) ou à l’adresse @email.