Le syndicat national Unifor n'a pas pris position sur la présence d'avions à réaction à l'aéroport de Toronto Island

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TORONTO, le 13 mars 2014 /CNW/ - « Unifor, à titre de syndicat national, n'a pas pris position en ce qui concerne l'utilisation d'avions à réaction à l'aéroport de Toronto Island », a déclaré le président national du syndicat, Jerry Dias.

Aujourd'hui, la section locale 112 d'Unifor a donné son appui à Porter Airlines, qui propose d'exploiter des avions à réaction Bombardier à cet aéroport.

« Bien que les sections locales soient libres de développer leurs propres positions, elles ne parlent pas au nom du syndicat national. Je désire être clair. La position de la section locale 112 ne reflète d'aucune façon celle du syndicat national », a affirmé M. Dias.

Unifor, et de nombreux autres syndicats, ont exprimé des inquiétudes quant à la proposition de Porter d'exploiter des avions à réaction l'aéroport de Toronto Island.

  • Les avions à turbopropulseurs Q400 utilisés actuellement, dont l'empreinte environnementale est bien moindre que celle des avions à réaction, sont construits à Toronto et créent des milliers d'emplois dans le secteur de l'aérospatial.
  • Porter a systématiquement refusé d'entamer un dialogue avec ses employés en vue d'améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail, ce qui affecte le bien-être de tous les travailleurs du secteur de l'aviation.

« Unifor souhaite participer à toute discussion sur l'agrandissement de l'aéroport de Toronto Island », a rappelé M. Dias. « Notre participation sera guidée par notre volonté de créer et de préserver de bons emplois et de respecter les riverains. »

Unifor, principal syndicat du secteur privé au Canada, représente plus de 300 000 travailleurs, dont plus de 39 000 dans le secteur de l'automobile. Unifor a été créé au cours de la fête du Travail de 2013 par la fusion du Syndicat des travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.

SOURCE Le Syndicat Unifor