Le soutien s’intensifie pour les mineurs de sel alors que la compagnie refuse de négocier

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Le 8 juillet 2018

GODERICH – En dépit des demandes répétées d’Unifor de reprendre les négociations pour mettre fin à la grève qui dure depuis 11 semaines à la mine de sel à Goderich, la minière Compass Minerals refuse encore de négocier une entente équitable.

« Les membres et des centaines de partisans qui soutiennent la ligne de piquetage ont clairement montré qu’aucun briseur de grève ne pourra la franchir, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Le syndicat national et tous ses 315 000 membres sont solidaires avec eux. »

La compagnie américaine propriétaire de la mine de sel a avisé Unifor que les pourparlers ne reprendront pas à moins que les travailleurs de remplacement puissent continuer de travailler.

« Assurons-nous qu’ils entendent haut et fort qu’Unifor veut retourner à la table de négociation et que nous voulons une entente aujourd’hui, ensuite nos membres retourneront au travail », a souligné Scott Doherty, adjoint exécutif au président national, qui a pris la parole devant des centaines de partisans lors d’une manifestation à Goderich samedi.

Afin de remercier la communauté de son appui continu et de sa solidarité, la section locale 16-0 d’Unifor a organisé un premier événement dans le cadre d’une série d’activités communautaires pour les membres, leur famille et leurs voisins.  Les médias étaient les bienvenus à participer à un barbecue communautaire et à un concours de dessins d’enfant à 15 h hier au 300 chemin North Harbour O.

Des travailleuses et travailleurs de syndicats de partout en Ontario se sont joints aux mineurs en grève dans leur vigile de 24 heures sur la ligne de piquetage pour empêcher les autobus remplis de briseurs de grève provenant du Nouveau-Brunswick de faire leur travail et de prolonger le conflit.

« Le soutien de la communauté et la solidarité syndicale nous ont touchés, et il est clair que la communauté souhaite que nous soyons traités équitablement pour que nous puissions retourner au travail et reprendre notre vie normale », a déclaré Gary Lynch, président de la section locale 16-0.

Gary Lynch a dit que les 348 membres de la section locale ont été contraints de faire la grève le 27 avril 2018 lorsque l’offre finale de la compagnie cherchait à imposer des conditions de travail que le syndicat considère en infraction aux normes du travail de l’Ontario, dont des journées de travail de 16 heures et des heures supplémentaires obligatoires. Pour en savoir davantage sur l’historique de ce conflit regardez cette vidéo d’Unifor sur YouTube.

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec la représentante aux communications d’Unifor, Natalie Clancy, sur le site à Goderich : @email (902) 478-9283 (cell).

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